mardi 5 avril 2011

Rando sympa, oursin moins sympa

Alors ce week-end, il n’y avait pas grand chose de prévu sinon que l’on devait partir en kayak jusqu’à la barrière de récifs (vous avez vu la photo du lagon, donc vous savez où nous devions allés) avec de grosses vagues en perspective.

Le problème de ces vagues est principalement le fait qu’elles s’écrasent directement sur la barrière de récifs, c’est très dangereux pour les surfeurs (surtout ceux de Méditerranée comme Kévin, il en prend plein la tête tout le temps avec ça). ;)
Mine de rien, ça faisait 4-5 Km en kayak.

Sauf que vendredi soir, soirée bien arrosée…mis à part Kévin qui est rentré vers 22H, on s’est couché très tard (vers 3h du matin). Bon je ne voulais pas décevoir Kévin qui était archimotivé : départ (difficile) 8h comme prévu…Comme je m’y attendais, nous n’étions que tous les deux...

Bon on part, je vais pour mettre mon kayak dans l’eau je le pousse bien fort dans l’eau avec de bons appuis au sol, et tout à coup une vive douleur dans le pied…j’ai écrasé un oursin…
Il faut reconnaître que ça fait quand même bien mal sur le coup.

Je suis quand même parti faire du kayak et la douleur s’est estompée un peu étant donné que je n’utilisais plu mes pieds. On est donc allé voir les gigantesques vagues, Kévin malgré qu’il ait pris son surf, a opté pour la voie de la raison, c’est-à-dire ne pas s’approcher des vagues…



On repart. Kévin a le mal de mer…Alors que c'était bien parti pour que je râle et ralentisse le duo à cause de mon pied douloureux, c’est bien lui qui tint ce rôle avec son mal de mer. :)

J’avais presque oublié ce qu’il m’était arrivé jusqu’à ce que je mette le pied à terre…
Bon je vais voir le gardien en boitant, il m’a sorti le fameux truc que je savais déjà, pour couper la douleur, uriner dans une bassine et mettre le pied dedans…

J’ai considéré que la douleur n’était pas assez intense pour que je me pisse dessus… !:)Je n'aurais pas perdu mon honneur sur un misérable oursin.

Donc j’ai mis un peu d’alcool (mon baume après-rasage en faite...:)) et tenté en vain d’enlever les épines (elle sont fines, sèches et bien enfoncées).

Au soir, Emilie m’a conseillé de mettre mon pied dans l’eau chaude salée, ce que j’ai fait. Mais même après ça, les quelques tentatives sadiques de mes collègues de m’enlever les épines à la pince à épiler ont été un fiasco.
Je leurs ai dit que j'allais me débrouiller tout seul quand ils ont fait la proposition de faire des incisions au scalpel. Bon on a bien rigolé, c'est l'essentiel.

Grégoire, un de types de la colocation des VAT (Volontariat d'Aide Civil, remplace le service militaire) m’a soulagé en annonçant qu’il avait lui aussi marché sur un oursin,il a gardé les épines.
Ce n'est apparemment pas gênant, elles partent quand elles partent.

J’ai quand même voulu essayer un truc, mon idée les a bien fait marré : j’ai récupéré l’argile qu’utilise Emilie pour se faire des masques pour le visage, pour me le mettre sur le pied. Mais ça a été un échec.
Rien n'est sorti.

J’ai insisté pour faire la randonnée du lendemain les persuadant que je ne les ralentirais pas.
On a fait plus de 3 h de randonnée et globalement cela s’est bien passé, il y a avait juste des angles qui faisaient plus mal que d’autres.

La randonnée était comme souvent avec Kévin, Vincent, Damien, le groupe de d’habitude, et il y avait également une copine à Vincent, une certaine Clémence (elle est en stage pour une école d'ingénieur dans l’environnement, elle fait ses études en Norvège).

Vincent a déjà réussi à se faire une place dans un club de rugby, il a fait son premier match samedi après-midi, ils ont gagné 48-7, il a mis un essai, c’est lui qui bottait. Enfin bon, il va rejouer quoi.







Le chemin était sur des crêtes très fines (tout au plus 1.5 m de large) avec de raides pentes sur les côtés.
Magnifique.
Voilà le côté mer.

















Et le côté terre.

Voilà le petit groupe, vous reconnaîtrez de gauche vers la droite : moi, Damien, Clémence et Vincent.




La crête par laquelle on est arrivé.


La rando terminée, on devait aller manger, mais rien d’ouvert le dimanche même dans la capitale de la Polynésie Française.
On a quand même trouvé des salades dans un petit shop.

On a mangé à la Pointe de Vénus, une pointe de sable noir se jetant dans la mer. Malheureusement c'était la caricature totale, difficile de trouver une place pour mettre sa serviette tellement qu'il y a de monde...Il en faut pour tous les goûts...
On n'est pas resté trop longtemps.

Je m’améliore déjà en ukulélé avec Tamu ! :)

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