La pêche continue, voici quelques poissons pêchés :
C'est le premier poisson que j'ai pêché à Tahiti.
Particularité de Tahiti, lorsqu'il y a du poisson dans les parages, ça se sait:), du coup tout le monde va pêcher le thon à la ligne.
Ces pêcheurs vendent leurs poissons sur le bord de la route, entier pour vraiment pas chère.
L'autre jour on en a acheté un entier avec Solenn.
2000 balles, soit 15 €. Je n'aimerais pas dire de bêtise, mais je pense qu'il devait faire 3-4 Kg.
Le massacre...!
On l'a mangé cru (sur plusieurs jours vu la taille du poisson), avec une petite sauce sashimi, le délice.
Là, c'est une sorte de labre ou un perroquet, Tamu qui l'a eu au fusil.
Pour finir voici une du seul photo du seul papillon de jour vu jusqu'à présent.
Voilà, voilà.
lundi 27 juin 2011
dimanche 5 juin 2011
La routine (2)
Pas grand-chose de neuf en ce moment mais pas mal de changement de tête à l’Ifremer. Vincent est parti, un autre stagiaire est arrivé un toulousain, un certain Bastien. Je n’ai pas trop eu le temps de discuter avec lui.
Emilie, Jérémy et Sole partent dans deux semaines, Emilie pour la France, et les deux autres pour le Canada, Jérémy fait une thèse.
Les autres restent encore un peu mais pas pour très longtemps. Grégoire et Julie partent dans un mois, Julie part faire une thèse près de Montpellier.
Je pêche de plus en plus de des poissons de plus en plus gros, j’ai ramené une carangue de 440 g. je l’ai mangé cuit au four farci avec des oignons, tomates, citron, ail sauce soja (très utilisé voir incontournable ici), un véritable délice.
Emilie, Jérémy et Sole partent dans deux semaines, Emilie pour la France, et les deux autres pour le Canada, Jérémy fait une thèse.
Les autres restent encore un peu mais pas pour très longtemps. Grégoire et Julie partent dans un mois, Julie part faire une thèse près de Montpellier.
Je pêche de plus en plus de des poissons de plus en plus gros, j’ai ramené une carangue de 440 g. je l’ai mangé cuit au four farci avec des oignons, tomates, citron, ail sauce soja (très utilisé voir incontournable ici), un véritable délice.
Sinon ce week-end était bien long avec le pont de l'ascension, ça nous a permis d’aller faire une petite randonnée, on a remonté une vallée près de Papeeno.
Il était prévu une traversée de la rivière principale à plusieurs reprises, le chemin étant le long du lit.
Mais pour finir on a du remonté au beau milieu de celle-ci faute de chemin. Sympa mais quand même assez épuisant.
Des décors magnifiques qui m’ont rappelé un peu « Le Fier », une rivière près d’Annecy.
Dans la foulée on est allé voir le salon de l’artisanat des Marquises. Des marquisiens ont fait le déplacement à Tahiti pour présenter leur œuvre d’art, essentiellement des sculptures dans le bois (notamment le bois de rose) et dans des rostre d’espadon, franchement splendide, très cher cependant.
Le lendemain matin on est allé voir le match de rugby Toulouse-Montpellier chez Vincent, un type de l'Ifremer. Je ne vous apprends pas la victoire de Toulouse non sans une grosse opposition de Montpellier.
L’après-midi, on est allé voir une compétition de taekwondo. Nous avons pu voir la fille à Tamu gagné la médaille d’or, au-delà des trois rounds, au point gagnant. Elle combat avec les juniors alors qu’elle est cadette et elle gagne…Bel exploit…
Une autre fille de Vairao a littéralement massacré son adversaire (lorsqu’il y a plus de 12 points d’écart, le match est arrêté, c’est ce qu’il s’est passé), elle aussi est pourtant surclassée.
Les combats de taekwondo sont très impressionnants au niveau des adultes, les types sont extrêmement rapides et puissants. Je n'aimerais pas me prendre un coup…
Ah oui et puis la semaine dernière on est allé à un concert avec Shital, Jérémy son copain, Kévin et moi.
Un certain Gabilou, un chanteur local qui a fait deuxième ou troisième à l’eurovision dans les années 80…Grave erreur de notre part.
On s’est dit : « bien d’aller voir un peu la musique du coin », mais en faite la moyenne d’âge était 55-70…on s’est vraiment emmerdé. L’argument de vente était de 20h à l’aube. Mais on n'a pas laissé à Gabilou l’occasion de nous voir jusqu’à l’aube. Déjà j'ai envi de dire qu'avec un nom aussi pitoyable, je me demande pourquoi j'ai fait le déplacement...
Un certain Gabilou, un chanteur local qui a fait deuxième ou troisième à l’eurovision dans les années 80…Grave erreur de notre part.
On s’est dit : « bien d’aller voir un peu la musique du coin », mais en faite la moyenne d’âge était 55-70…on s’est vraiment emmerdé. L’argument de vente était de 20h à l’aube. Mais on n'a pas laissé à Gabilou l’occasion de nous voir jusqu’à l’aube. Déjà j'ai envi de dire qu'avec un nom aussi pitoyable, je me demande pourquoi j'ai fait le déplacement...
A 22h30 on est allé boire une bière dans un petit bar, un petit groupe jouait des morceaux de rock, la chanteuse avait une belle voix très grave genre Janis Joplin. Ils reprenaient des morceaux en version rock. On est resté jusqu’à la fin, c’était vraiment sympa. A 1h on est retourné jeter un coup d’œil chez Gabilou, seul quelques irréductibles étaient restés pour danser, mais globalement, les vieux étaient couchés et la musique aussi violente qu’à 20h…donc dodo.
dimanche 15 mai 2011
La pêche, enfin "fructueuse"
Vendredi, j'ai racheté un peu de matériel de pêche, et je suis allé pêcher dans le lagon dans l'Ifremer.
J'ai enfin fait un petit poisson, une petite carangue.
J'ai taillé les filets:), (ouais c'était des petits filets), puis après les avoir fait mariné dans une sauce soja, je les ai fait cuire au feu de bois, pas mauvais.
Et Hier, je suis allé pêché avec Tamu, il a un bateau.
On est parti dans le lagon en laissant traîner deux lignes.
D'un coup, mon moulinet se déroule, une grosse touche sur ma canne. Je vois le poisson sautant hors de l'eau, assez gros !
Ce qu'il appelle ici une aiguillette, dans les Antilles c'est une orphie.
Je n'avais ni tuba, ni palmes, j'ai trop galéré. A ajouter le fait que quand je tiens une trentaine de secondes sous l'eau, c'est le maximum...il faut que je travaille mon apnée, parce que là c'est vraiment misérable...
Je n'ai eu qu'un seule petit poisson, un chirurgien.
J'ai enfin fait un petit poisson, une petite carangue.
J'ai taillé les filets:), (ouais c'était des petits filets), puis après les avoir fait mariné dans une sauce soja, je les ai fait cuire au feu de bois, pas mauvais.
Et Hier, je suis allé pêché avec Tamu, il a un bateau.
On est parti dans le lagon en laissant traîner deux lignes.
D'un coup, mon moulinet se déroule, une grosse touche sur ma canne. Je vois le poisson sautant hors de l'eau, assez gros !
Ce qu'il appelle ici une aiguillette, dans les Antilles c'est une orphie.
Dans la foulée, on est allé faire un peu de chasse sous-marine, Tamu avait deux fusils, un chacun.
Je n'ai eu qu'un seule petit poisson, un chirurgien.
Tamu en a fait une dizaine + un poisson perroquet + une pieuvre.
Il a aussi récupéré une vingtaine de bénitiers.
Au bout de 20 minutes à chercher des petits poissons, d'un coup je vois un requin d'environ 2 mètres, pas très loin de moi. Quand on ne s'y attend pas ça fait quand même bizarre...
J'avais apporté la tome et des mangues, on a mangé ça sur la bateau. Je n'ai plus de fromages, j'en ai mangé la plus grande partie avec Tamu.
Je vais essayer d'éviter d'acheter du poisson maintenant, je vais le pêcher.
J'espère bien retourner en mer avec Tamu, vraiment trop sympa ce type.
La routine à Tahiti
Pas grand-chose de neuf ces derniers temps en Polynésie. Par contre il y a beaucoup de va-et-vient de personnes.
Mauricio le brésilien est parti il y a deux semaines, il n’a malheureusement pas pu renouveler son VISA (l’image de la France dans ce cas là me dégoûte).
Mauricio le brésilien est parti il y a deux semaines, il n’a malheureusement pas pu renouveler son VISA (l’image de la France dans ce cas là me dégoûte).
Il a un copain qui devait venir passer des vacances à Tahiti avec lui, mais du coup, James, un australien d’origine anglais n’a pu voir Mauricio que 2 jours…
Nous nous sommes du coup occupés de "Jim", au menu, surf et grosses soirées, je pense qu’il a quand même passé un merveilleux séjour ici. Du coup, tout le monde parlait anglais.
Damien parle couramment anglais (stage aux Etats-Unis) ainsi que Jérémy (stage en Ecosse) et Vincent (qui a passé un an en Afrique du Sud). Etonnamment je comprenais presque tout, mais quand il s’agissait de parler, ça devenait compliqué...
Il est parti Samedi en direction d’Hawaii pour son boulot. Jim bosse au CSIRO (the Commowealth Scientific and Industrial of Research Organisation) sur la gestion économique des stocks de pêches.
On n’a pas eu trop le temps de discuter, et puis il faut reconnaître que je ne suis pas encore assez doué pour avoir de grandes conversations, loin de là.
Nous nous sommes du coup occupés de "Jim", au menu, surf et grosses soirées, je pense qu’il a quand même passé un merveilleux séjour ici. Du coup, tout le monde parlait anglais.
Damien parle couramment anglais (stage aux Etats-Unis) ainsi que Jérémy (stage en Ecosse) et Vincent (qui a passé un an en Afrique du Sud). Etonnamment je comprenais presque tout, mais quand il s’agissait de parler, ça devenait compliqué...
Il est parti Samedi en direction d’Hawaii pour son boulot. Jim bosse au CSIRO (the Commowealth Scientific and Industrial of Research Organisation) sur la gestion économique des stocks de pêches.
On n’a pas eu trop le temps de discuter, et puis il faut reconnaître que je ne suis pas encore assez doué pour avoir de grandes conversations, loin de là.
La semaine dernière il y a aussi la copine de Jérémy qui est arrivée, Sole, elle est chilienne et ne parle que l’espagnol. Alors là c’est la catastrophe, je me rends compte qu’en arrêtant d’étudier une langue pendant quelques années on perd tout rapidement…
Je ne comprends absolument rien, et j’étais content de me rappeler de la question : « Como estas ? » c’est vous dire à quel point c’est la catastrophe...
Je vais me replonger dedans, ça devrait revenir…
Vous aurez compris que Jérémy est trilingue…il est vraiment fort ce type…
Je vais me replonger dedans, ça devrait revenir…
Vous aurez compris que Jérémy est trilingue…il est vraiment fort ce type…
Sinon, je fais officiellement parti du club de Taekwondo, je pense qu’il compte entre 20 membres peut-être plus, et il y a quand même 5 ou 6 champions de France (championne surtout), je vous le dis tout de suite, c'est un exploit.
Je m'entraîne donc avec ces gars-là, c'est instructif, même si je prends des véritables raclées, notamment par le fils à Tamu, 12 ans.
Vendredi dernier, on a fait une nuit presque blanche avec le club, opération cuisson de poulet : avec des fumoirs version « locales » on a fumé130 poulets.
Ambiance sympa, pas une seule goutte d’alcool, un exemple. J’ai une petite pensée pour le club de tennis de Vallières qui a tout autre manière de célébrer un évènement et j'imagine déjà comment se serait terminé une cuisson de poulet.
La salle de Taekwondo
Je suis reparti avec mon poulet, et il était tellement bon que je l’ai bouffé tout seul (en plusieurs repas je vous rassure). Ce poulet a été mariné dans une sauce avant la cuisson ce qui lui donne un super goût.
J’ai fait mes deux premiers véritables cours Lundi et Mardi, Mardi c’était travail de la souplesse, ils m’ont martyrisé…Je pensais être un minimum souple mais en faite je suis raide comme un piquet…
Bref j’ai trop ramassé.
Sinon j’ai pêché un peu, le premier jour, j’ai perdu toute ma ligne après avoir eu plusieurs grosses touches. Je pêche au leurre. Le deuxième jour, j’ai décidé de retenter ma chance en accrochant un caillou sur ma ligne. Je commence à pêcher, j’étais à l’abri avec mon poncho sous une pluie battante.
Ca fait bientôt une semaine qu’il n’arrête pas de pleuvoir et la plupart du temps des trompes d’eau.
Bon au bout de quelques lancers, j' accroche à quelques mètres du bord et impossible de décrocher… Comme je ne voulais pas y laisser encore mon leurre, je suis allé chercher le masque et me voilà en maillot de bain sous la pluie battante…Bon ce n’est pas comme si le lagon n’était pas à 26 ou 27 °C mais c’était chiant de me tremper le c… sous la pluie
Bref j’ai trop ramassé.
Sinon j’ai pêché un peu, le premier jour, j’ai perdu toute ma ligne après avoir eu plusieurs grosses touches. Je pêche au leurre. Le deuxième jour, j’ai décidé de retenter ma chance en accrochant un caillou sur ma ligne. Je commence à pêcher, j’étais à l’abri avec mon poncho sous une pluie battante.
Ca fait bientôt une semaine qu’il n’arrête pas de pleuvoir et la plupart du temps des trompes d’eau.
Bon au bout de quelques lancers, j' accroche à quelques mètres du bord et impossible de décrocher… Comme je ne voulais pas y laisser encore mon leurre, je suis allé chercher le masque et me voilà en maillot de bain sous la pluie battante…Bon ce n’est pas comme si le lagon n’était pas à 26 ou 27 °C mais c’était chiant de me tremper le c… sous la pluie
Avec tout ça, je n’ai toujours pas attrapé un poisson…
mercredi 4 mai 2011
La Maroto 16 et 17 Avril
Malheureusement, je ne sais pas pourquoi je n’ai pas pris de photos ce week-end là, donc j’attendais d’avoir celles de mes collègues qui vont illustrer ce petit compte-rendu à la place des miennes.
Un de nos collègues, Jérôme est parti Mardi à la retraite il avait organisé pour fêter son départ, une mini-randonnée, où on dormait le samedi soir dans un refuge.
Tous les gens du COP étaient invités.
Il est peut-être temps que j’explique cela : le COP Centre Océanologique du Pacifique est l’ensemble des structures que vous avez pu voir sur mes premières photos en blanc.
Ce centre se compose de l’Ifremer, de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire), il y a également quelques personnes du Service de la Pêche.
J’y suis donc allé avec Kévin et Jérémy, les autres n’étant pas disponibles ce week-end là. On était quand même une bonne cinquantaine. Tous dans les 4x4, dans la benne pour certains.
Tous les gens du COP étaient invités.
Il est peut-être temps que j’explique cela : le COP Centre Océanologique du Pacifique est l’ensemble des structures que vous avez pu voir sur mes premières photos en blanc.
Ce centre se compose de l’Ifremer, de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire), il y a également quelques personnes du Service de la Pêche.
J’y suis donc allé avec Kévin et Jérémy, les autres n’étant pas disponibles ce week-end là. On était quand même une bonne cinquantaine. Tous dans les 4x4, dans la benne pour certains.
Ce que l’on appelle la Maroto est la traversée de l’île principale de Tahiti (Tahiti Nui) depuis Papeeno jusqu’à Papeari. Le chemin a été apparemment fait par l’armée, il s'agit en faite d'un chemin en goudron mais comportant de nombreux trous. On peut rejoindre le refuge en 4x4.
Le but du week-end n’était pas de faire de la randonnée mais plutôt la fête. Je reconnais que j’étais un peu déçu quand j’ai compris que nous ne ferons pas la traversée entière mais seulement la moitié jusqu'au refuge puis "retour pas la même route". Et je m’attendais à un truc un peu plus sauvage. C'était quand même magnifique dans la vallée:
Nous avons donc fait 18 Km dans la vallée en voiture, et les 11 Km restant à pied juste pour le plaisir puisque les 4x4 ont monté les vivres jusqu’au refuge.
Nous étions dans la jeep à Thierry (la cinquantaine, un tahitien qui s’occupe des poissons (platax) à l’Ifremer), je vous avais déjà parlé du soin qu’ont les tahitiens pour leur véhicule, Thierry est hors norme.
Il a râlé pendant les 18 Km à chaque fois qu’on rencontrait des trous qu’une twingo aurait pu passer aisément. Il ne cessait de dire « pardon » quand la voiture penchait un peu à cause d’une flaque ce qui a entraîné un petit dialogue comique :
Kévin : « Pas la peine de t’excuser, c’est pas grave. »
Thierry, très sérieusement : « je parle à ma jeep ».
Au retour il nous a dit de monter dans un autre 4x4, trop de poids dans la voiture. Sympa le Thierry.
On a d’abord marché sur le chemin puis on a remonté une rivière (vraiment beaucoup mieux), des paysages magnifiques, dans une vallée entre deux crêtes.
On devait faire nos pique-niques pour le premier midi (on est arrivé vers 12h30, environ 3h de marche), on a mangé une espèce de saucisson infecte très gras avec du pain ramolli par l’humidité, des sardines à l’huile et du « Kiri ». Heureusement qu’on s’est rattrapé par la suite.
L’après-midi, direction la rivière, on nous avait indiqué un toboggan naturel, on s’est amusé comme des fous.
Le soir, gigantesque repas, fait par Robert (mon collègue de travail dans le secteur des crevettes) et quelques autres personnes du centre au menu : du veau, des uru cuits au barbecue, des salades de poissons crus : on a mangé énormément…
Le soir, gigantesque repas, fait par Robert (mon collègue de travail dans le secteur des crevettes) et quelques autres personnes du centre au menu : du veau, des uru cuits au barbecue, des salades de poissons crus : on a mangé énormément…
Dans la foulée grosse soirée, grosse ambiance, William (c'est bien le cuisinier, mais il n'était pas en mesure de cuisiner) avait amené sa contrebasse, les autres leurs guitares, ukulélés, chant etc…
Le secrétaire général du centre, habituellement très sérieux, était déchaîné, on a bu du vieux rhum de sa cave (excellent), fumé ses cigares tout en se racontant des blagues vaseuses.
Pour les novices comme moi il y a quelques jours, un petit cours sur le cigare : il y a 6 arômes différents dans le cigare. Les amateurs de cigare sont comparables et à des amateurs de vins (ils font souvent les deux d'ailleurs). Le secrétaire général ne devait pas avoir moins d'une quinzaine de cigares avec 6 petites bouteilles avec un concentré correspondant à l’odeur de chaque cigare. Il fallait retrouver l’odeur, très intéressant. Le cigare se « crapote », on n’est pas sensé avaler la fumée.
Première fois que je fumais mais disons que par rapport au reste (cigarette et autres drogues dans ce genre, désolé pour certains collègues qui cultivent ardemment leur cancer ;)), l’intérêt me paraissait meilleur. Et puis quelle classe de se fumer un gros cigare ! ;)
Première fois que je fumais mais disons que par rapport au reste (cigarette et autres drogues dans ce genre, désolé pour certains collègues qui cultivent ardemment leur cancer ;)), l’intérêt me paraissait meilleur. Et puis quelle classe de se fumer un gros cigare ! ;)
Le secrétaire a fini par chanter à tue-tête dans toutes les langues. Bref on s’est bien marré.
J’ai dormi dans mon hamac. J’ai eu des propositions d’achats par la suite, rejetées évidemment.
J’ai dormi dans mon hamac. J’ai eu des propositions d’achats par la suite, rejetées évidemment.
Le lendemain matin, petit déjeuner tous ensemble puis visite du "marae". Il s’agit du lieu religieux des maohi, le premier peuple du Pacifique. Je vous informe quand même que les anglais et les français ont bien fait leur boulot, les tahitiens sont très croyants mais ils sont chrétiens. Dommage, la religion maohi semblait quand même beaucoup plus distrayante, avec des sacrifices humains entre autres (pour ceux qui ne le savent pas, je n'ai pas vraiment la foi :)).
2 h de visite sous une pluie battante, le guide était intarissable, à la fin ça devenait long, on était tous trempés jusqu’aux os. On a appris pas mal de trucs sur les croyances et légendes tahitiennes et sur la botanique (quelles plantes ont été importées, les quelles sont indigènes ?).
2 h de visite sous une pluie battante, le guide était intarissable, à la fin ça devenait long, on était tous trempés jusqu’aux os. On a appris pas mal de trucs sur les croyances et légendes tahitiennes et sur la botanique (quelles plantes ont été importées, les quelles sont indigènes ?).
Midi arrivé, repas presque identique à celui de la veille, et encore une fois, une orgie de bouffe.
Petite sieste et on rentre à la maison. Super week-end.
lundi 2 mai 2011
Chevrette au lait de coco et curry.
Avec Tamu le gardien (en tahitien les « u » se prononce « ou », on dit donc "Tamou"), on discute pas mal.
J'aime beaucoup sa philosophie, il est très ouvert d'esprit, et voit beaucoup de choses différemment des autres tahitiens. Il peut parler sans retenue de ce qu'ils pensent des français (pas toujours en bien, et je suis toujours d'accord avec lui) et moi je peux poser des questions gênantes, dont je ne me permettrais pas avec d'autres par rapport aux relations tahiti-français (exemple: tu trouves normal d'apprendre à l'école François 1er, Louis XIV et les gaulois alors que ton nom et tes ancêtres ont une autre histoire largement aussi intéressante ?;)).
Réponse à laquelle il répond "Non" puisque il connaît sur le bout des doigts toute l'histoire de sa famille, il est le descendant d'une famille de guerriers royaux, les Tufariua.
C'est un vrai plaisir de discuter avec lui.
C'est un vrai plaisir de discuter avec lui.
Son problème c'est que financièrement il n'a pas eu la chance d'aller en France pour faire des études, donc il est gardien. On voit bien que sa place est ailleurs du fait qu'il a beaucoup de talent dans tout ce qu’il fait (sport, musique, cuisine), et toujours un mot à dire sur tout (beaucoup de connaissance et de générosité pour les transmettre) et notamment la cuisine, c'est lui qui cuisine à la maison.
Bref j'apprécie beaucoup ce type.
Il me donne quelques tuyaux, mais bon, je ne suis pas un as alors samedi on s’était donné rendez-vous pour cuisiner ensemble un plat régional.
La veille on est parti à la chasse à la chevrette dans le ruisseau à côté, avec quelques lampes et les piques à chevrettes : Tamu, Tutehau le fils à Tamu (Champion de France de Taekwondo), Kévin et moi-même.
On en a chopé une vingtaine. Je vous dis tout de suite, je n'ai attrapé qu'un seul misérable spécimen et pourtant il y en vraiment beaucoup, je n'ai pas encore le coup.
Nous n'attrapons que les gros spécimens, et encore, seuls ceux que nous parvenons à capturer donc je ne me fais pas trop de soucis pour la population.
Nous n'attrapons que les gros spécimens, et encore, seuls ceux que nous parvenons à capturer donc je ne me fais pas trop de soucis pour la population.
Il s'agit de Macrobrachium lar.
-Caler la coco dans un trou avec la pointe vers le haut.
-Jeter une grosse pierre dessus à plusieurs reprises jusqu’à ce que l’enveloppe se fissure et forme trois parties.
-A ce moment là on peut arracher chacune des parties à la main.
-Jeter une grosse pierre dessus à plusieurs reprises jusqu’à ce que l’enveloppe se fissure et forme trois parties.
-A ce moment là on peut arracher chacune des parties à la main.
Après l’ouverture totale (éclater la noix sur un rocher), opération rapage de coco sur un outil adapté (une planche de bois sur laquelle on s'assoit avec une rappe circulaire métallique, il faut donc racler la partie blanche), voici (désolé pour ma tête, je n'ai que cette photo...:)).
Puis extraction du jus avec un chiffon.
Après cuisson du riz, ajout de curry et cie…Pour finir voilà ce qu’on s’est mis…Un vrai plaisir surtout quand on s’est donné tant de mal.
Mon assiette est celle de droite :p (Tamu n'en voulait pas trop).
La prochaine fois, je pense que j'irai pêché avec Tamu, d'autres gros repas en perspective.
Vaipoiri
Tout d'abord, je voulais dire que j'ai deux articles écrits, un sur une demi-traversée de l'île de Tahiti dont une nuit dans le hamac;), et l'autre sur le Mont Aorai (deuxième sommet de tahiti) mais je n'ai pas encore les photos, j'attends. Bientôt j'espère.
Samedi soir, le 30 Avril, c’était l’anniversaire de Kévin, on a bien fêté ça, couché à 4 h du matin, sauf que 2h30 plus tard: debout 6h30 une sortie était organisée par le comité d’entreprise. Dur dur…
Le rendez-vous était à 7h00, finalement on a attendu jusqu'à 8h30 pour partir...J'ai dormi par terre.
On est parti le matin en bateau de Teahupoo . Teahupoo est le dernier village sur la route de la presqu’île, c’est amusant puisque la route s’arrête et on ne peut pas accéder au reste de la presqu’île à moins d’y aller à pied…ou en bateau…
C’est beaucoup plus rapide en bateau.
Donc on était entre 30 et 40 dont les deux membres les plus importants de l’Ifremer, le directeur et le secrétaire général, tous les deux habillés en touriste, ça change, c’est marrant.
Dans un premier temps on est allé jusqu’à la grotte de Vaipoiri. Cette grotte est située en amont d'une rivière, on a donc remonté la rivière à travers la forêt, c'était magnifique.
Nous avons ensuite remonté la rivière à pied dans la forêt, la lumière était filtrée par la forêt et reflétait sur l'eau...spectacle fabuleux. Puis on est remonté un peu forêt dans un biotope que je n'avais jamais rencontré précédemment, une forêt humide, bien verte épaisse, magnifique.
La grotte est une cavité d’environ 50 mètres de profond remplie d’eau douce. On a traversé la grotte en nageant dans le noir total, ça change un peu de se baigner dans une eau douce, fraîche (ce que j’entends par fraîche est, je pense, quand même supérieur à 24°C ;) on s’adapte) et pas forcément limpide comme le lagon.
Je n'ai pas pu prendre de photos correctes de la grotte, c'était trop sombre, et mon flash avait bien du mal.
Ce qu’il faut savoir c’est qu’à partir d’un certain point, lors de parcours en bateau, nous avons pu constater que la barrière de récifs disparaît. Cela a un impact important sur les côtes puisque les vagues tapent directement dessus. Du coup le littoral est constitué presque essentiellement de falaises abruptes et cela dès la disparition de la barrière de récifs et donc du lagon. Voyez-vous même.
En revenant (on est revenu un peu sur nos « pas » si je puis dire puisque c'était en bateau, pour manger), on s’est baigné dans le lagon, une eau turquoise magnifique, très peu de poissons cependant.
Et grosse surprise peu de temps après (on était alors remonté dans le bateau) nous avons aperçu un groupe d’une vingtaine de dauphins. Au début ils étaient assez farouches et restaient éloignés du bateau (malgré nos tentatives d’approches) mais ils ont fini par suivre le bateau en nageant en parallèle à seulement quelques mètres de nous. Nous avons donc eu la chance de les observer de très près.
J'ai pris une vidéo mais pas de photos de près (impossible de savoir à quel moment précis, ils sortent de l'eau).
La fin de la journée était plus calme, puisqu’après un gros repas : repos.
Nous avons eu la chance de déguster du Fafaru, un met local à base de poisson et d’eau. Le problème c’est que l’eau est en fait fermentée avec des têtes de chevrettes pendant assez longtemps pour qu’à l’ouverture du flacon, une odeur horrible arrive jusqu’à nos narines (à mi-chemin entre le purin d’ortie et une charogne en putréfaction). L’odeur est vraiment infecte.
Bon évidemment la plupart des gens ont goûté quand même, dont moi, pour faire plaisir à nos collègues tahitiens et puis pour découvrir.
Je crois bien avoir été le premier à avoir mis un petit morceau dans la bouche…j’ai pu constater que le goût ressemblait malheureusement à l’odeur…j’ai avalé le morceau par respect mais franchement je n’ai pas pu bouffer un morceau de plus…vraiment abominable.
Pourtant je ne suis pas difficile, je mange tout mais je viens de découvrir mes limites…
Shital a failli vomir, elle a fini par gober son morceau tout rond.
J’ai cru que Kévin allait mourir.
Un autre type de l’Ifremer n’a pas pu s’empêcher d’aller recracher son morceau quasi instantanément. Evidemment les diverses grimaces des uns ont dissuadé les autres d’en manger.
Bon j’aurais goûté le Fafaru, il paraît que celui-là était quand même fort. Une femme m'a conseillé d'en gouter un, moins fort.
Les tahitiens ont fini le pot complet (finalement il n’y avait que les métropolitains(les farani comme ils disent ici, français en tahitien) qui faisaient des manières;)), rien que d’y penser j’en ai la nausée.
Heureusement il n’y avait pas que ça, au menu : salade de poisson cru, poulet grillé au barbecue, uru et en dessert pastèque.
L’après-midi a été courte, après quelques observations sous-marines dans le lagon (masque-tuba), on est rentré.
Je compte me rendre à toutes les sorties qu' organise le CE, c’est gratuit et puis tellement sympa et instructif. Il y en a une autre en juin prochain, je ne sais pas encore où c’est.
Voilà, voilà.
Samedi soir, le 30 Avril, c’était l’anniversaire de Kévin, on a bien fêté ça, couché à 4 h du matin, sauf que 2h30 plus tard: debout 6h30 une sortie était organisée par le comité d’entreprise. Dur dur…
Le rendez-vous était à 7h00, finalement on a attendu jusqu'à 8h30 pour partir...J'ai dormi par terre.
On est parti le matin en bateau de Teahupoo . Teahupoo est le dernier village sur la route de la presqu’île, c’est amusant puisque la route s’arrête et on ne peut pas accéder au reste de la presqu’île à moins d’y aller à pied…ou en bateau…
C’est beaucoup plus rapide en bateau.
Donc on était entre 30 et 40 dont les deux membres les plus importants de l’Ifremer, le directeur et le secrétaire général, tous les deux habillés en touriste, ça change, c’est marrant.
Dans un premier temps on est allé jusqu’à la grotte de Vaipoiri. Cette grotte est située en amont d'une rivière, on a donc remonté la rivière à travers la forêt, c'était magnifique.
Nous avons ensuite remonté la rivière à pied dans la forêt, la lumière était filtrée par la forêt et reflétait sur l'eau...spectacle fabuleux. Puis on est remonté un peu forêt dans un biotope que je n'avais jamais rencontré précédemment, une forêt humide, bien verte épaisse, magnifique.
La grotte est une cavité d’environ 50 mètres de profond remplie d’eau douce. On a traversé la grotte en nageant dans le noir total, ça change un peu de se baigner dans une eau douce, fraîche (ce que j’entends par fraîche est, je pense, quand même supérieur à 24°C ;) on s’adapte) et pas forcément limpide comme le lagon.
Je n'ai pas pu prendre de photos correctes de la grotte, c'était trop sombre, et mon flash avait bien du mal.
Ce qu’il faut savoir c’est qu’à partir d’un certain point, lors de parcours en bateau, nous avons pu constater que la barrière de récifs disparaît. Cela a un impact important sur les côtes puisque les vagues tapent directement dessus. Du coup le littoral est constitué presque essentiellement de falaises abruptes et cela dès la disparition de la barrière de récifs et donc du lagon. Voyez-vous même.
En revenant (on est revenu un peu sur nos « pas » si je puis dire puisque c'était en bateau, pour manger), on s’est baigné dans le lagon, une eau turquoise magnifique, très peu de poissons cependant.
Et grosse surprise peu de temps après (on était alors remonté dans le bateau) nous avons aperçu un groupe d’une vingtaine de dauphins. Au début ils étaient assez farouches et restaient éloignés du bateau (malgré nos tentatives d’approches) mais ils ont fini par suivre le bateau en nageant en parallèle à seulement quelques mètres de nous. Nous avons donc eu la chance de les observer de très près.
J'ai pris une vidéo mais pas de photos de près (impossible de savoir à quel moment précis, ils sortent de l'eau).
La fin de la journée était plus calme, puisqu’après un gros repas : repos.
Nous avons eu la chance de déguster du Fafaru, un met local à base de poisson et d’eau. Le problème c’est que l’eau est en fait fermentée avec des têtes de chevrettes pendant assez longtemps pour qu’à l’ouverture du flacon, une odeur horrible arrive jusqu’à nos narines (à mi-chemin entre le purin d’ortie et une charogne en putréfaction). L’odeur est vraiment infecte.
Bon évidemment la plupart des gens ont goûté quand même, dont moi, pour faire plaisir à nos collègues tahitiens et puis pour découvrir.
Je crois bien avoir été le premier à avoir mis un petit morceau dans la bouche…j’ai pu constater que le goût ressemblait malheureusement à l’odeur…j’ai avalé le morceau par respect mais franchement je n’ai pas pu bouffer un morceau de plus…vraiment abominable.
Pourtant je ne suis pas difficile, je mange tout mais je viens de découvrir mes limites…
Shital a failli vomir, elle a fini par gober son morceau tout rond.
J’ai cru que Kévin allait mourir.
Un autre type de l’Ifremer n’a pas pu s’empêcher d’aller recracher son morceau quasi instantanément. Evidemment les diverses grimaces des uns ont dissuadé les autres d’en manger.
Bon j’aurais goûté le Fafaru, il paraît que celui-là était quand même fort. Une femme m'a conseillé d'en gouter un, moins fort.
Les tahitiens ont fini le pot complet (finalement il n’y avait que les métropolitains(les farani comme ils disent ici, français en tahitien) qui faisaient des manières;)), rien que d’y penser j’en ai la nausée.
Heureusement il n’y avait pas que ça, au menu : salade de poisson cru, poulet grillé au barbecue, uru et en dessert pastèque.
L’après-midi a été courte, après quelques observations sous-marines dans le lagon (masque-tuba), on est rentré.
Je compte me rendre à toutes les sorties qu' organise le CE, c’est gratuit et puis tellement sympa et instructif. Il y en a une autre en juin prochain, je ne sais pas encore où c’est.
Voilà, voilà.
mardi 19 avril 2011
Moorea
Tout d’abord la semaine dernière les 7 et 8 Avril étaient consacrés à des “journées de la crevetticulture”. Toutes les personnes ayant un lien avec la production de crevettes étaient réunies dans une même salle. Nous pouvions voir tous les professionnels, les gens de l’Ifremer, et même les politiques, à savoir le ministre local de la pêche (il y a un gouvernement à part entière ici) et ses conseillers. Il y avait tout au plus une trentaine de personnes.
Ca a commencé par un très long discours du ministre qui a parlé de tout et de rien, mais surtout de rien…le type était extrêmement soporifique, j'ai lutté pour ne pas piquer du nez.
Donc mes collègues Shital, Mauricio et Jean Goguenheim (le responsable du secteur aquacole) ont fait des présentations des méthodes d’élevage et des nouvelles informations (trouvés grâce au travail de l’Ifremer) concernant la zootechnie des crevettes, puis il y a eut un débat.
Ca a commencé par un très long discours du ministre qui a parlé de tout et de rien, mais surtout de rien…le type était extrêmement soporifique, j'ai lutté pour ne pas piquer du nez.
Donc mes collègues Shital, Mauricio et Jean Goguenheim (le responsable du secteur aquacole) ont fait des présentations des méthodes d’élevage et des nouvelles informations (trouvés grâce au travail de l’Ifremer) concernant la zootechnie des crevettes, puis il y a eut un débat.
C’était intéressant.
Le ministre a quand même montré l'exemple en discutant à haute voix avec ses conseillers pendant la présentation de mes collègues. On entendait que lui.
(Pierrick, j'avais très envie de faire une Guerre-Genton, mais je crois que ça ne l'aurait pas fait).
Cela fait déjà quelques mois qu’une douzaine de personnes du centre prépare une course de pirogue, cette course est plutôt réputée dans le coin, il s’agit de rejoindre Moorea depuis Papeete. Une équipe de 6 fait l’aller et l’autre fait le retour. Vous aurez compris qu’il y a 6 personnes sur une pirogue.
Il faut quand même compter 2h30 pour faire l’aller.
Il faut quand même compter 2h30 pour faire l’aller.
2 types de l’Ifremer ont fait l’aller et le retour, puisque deux des gars au retour n’ont pas tenu le coup. Vu l’effort nécessaire juste pour l’aller, c’est incroyable de faire l’aller-retour.
La pirogue des collègues qui part en direction de Moorea
On est donc allé voir l’arrivée finale à Papeete. Super ambiance. L’équipe a finalement fini 13/17, trois des quatre équipes derrière eux ont abandonné. Annoté que les tahitiens sont les meilleurs du monde en pirogue, apparemment ils gagnent chaque année les championnats du monde. Ils sont excellents en sport en général mais j’y reviendrais.
Les premières pirogues sont arrivées au alentour de 12h30, celle de l’Ifremer est venu à bout de la course vers 13h15.
Nous avons donc eu le temps de faire le marché de Papeete, assez grand mais pas non plus exceptionnel, pas mal de poissons différents, également une bonne variété de fruits.
Surtout énormément de vente de perles, le problème c’est que Papeete est bien plus touristique que Vairao, et comme les touristes ont un « prix spécial », je préfère les acheter ailleurs. Quand les prix sont affichés en €, ce n’est pas bon.
Peu après nous avons pris le ferry pour Moorea, avec la voiture à Vincent (prêté par son entraîneur de rugby) pour pouvoir bouger facilement sur place.
On apprend au moment de commander les billets qu’il n’y a plus de retour le dimanche soir, on prend l’option départ lundi 5h20 (donc lever à 4h00), la première journée de travail de la semaine s’annonce fatigante.
On part donc avec Vincent, Jérémy, Kévin et moi.
Nous avons donc eu le temps de faire le marché de Papeete, assez grand mais pas non plus exceptionnel, pas mal de poissons différents, également une bonne variété de fruits.
Surtout énormément de vente de perles, le problème c’est que Papeete est bien plus touristique que Vairao, et comme les touristes ont un « prix spécial », je préfère les acheter ailleurs. Quand les prix sont affichés en €, ce n’est pas bon.
Peu après nous avons pris le ferry pour Moorea, avec la voiture à Vincent (prêté par son entraîneur de rugby) pour pouvoir bouger facilement sur place.
On apprend au moment de commander les billets qu’il n’y a plus de retour le dimanche soir, on prend l’option départ lundi 5h20 (donc lever à 4h00), la première journée de travail de la semaine s’annonce fatigante.
On part donc avec Vincent, Jérémy, Kévin et moi.
Jérémy a réservé 6 places (2 autres personnes nous rejoignent dont Clémence, la copine à Vincent qui était déjà venu avec nous pour une randonnée) sur un motu nommé le Lagoonarium. Un motu est un petit îlot au large des grandes îles, ils sont très nombreux.
Le lagoonarium est un îlot particulier, très touristique, il faut le reconnaître. Les propriétaires ont fait construire sur leur motu une dizaine de petits cabanons dont un avec une cuisine, un frigo etc…La principale attraction est qu’ils nourrissent depuis plusieurs années les poissons du lagon, et au moment des nourrissages on peut voir une concentration de poissons, requins et raies très impressionnante. Il prête masque-tuba, et on peut observer les bestioles sous notre nez.
Voici une photo du motu, on peut voir les cabanes.
On part donc avec nos 9 litres de bières et 3 litres de rhum en pirogue en direction du motu.;)
On apprend que l’on sera les seuls sur le motu cette nuit mis à part deux personnes qui sont là pour gérer le motu.
On apprend que l’on sera les seuls sur le motu cette nuit mis à part deux personnes qui sont là pour gérer le motu.
Dès notre arrivée direction le lagon, je suis déjà très impressionné par le nombre et la variété de poissons observés…et je vois 3 requins (2 « pointes noires » et un « pointe blanche »).
Je reconnais que quand je suis tombé sur cette bestiole alors que je cherchais des petits poissons ça m’a fait un choc…
Mais j’avais été prévenu de leur inoffensivité et puis ils ne sont pas non plus trop grands (le plus grand que j’ai vu devait faire 1,5 m), j’ai tenté une approche sans grand succès, c’est encore plus craintif que les petits poissons… ;)
Je reconnais que quand je suis tombé sur cette bestiole alors que je cherchais des petits poissons ça m’a fait un choc…
Mais j’avais été prévenu de leur inoffensivité et puis ils ne sont pas non plus trop grands (le plus grand que j’ai vu devait faire 1,5 m), j’ai tenté une approche sans grand succès, c’est encore plus craintif que les petits poissons… ;)
Quelques photos du lagon prises par Kévin, il a un appareil qui va sous l'eau (le même que toi Jason).
L'image est floue, mais c'est bien un requin.
La nuit arrive vite, on commence l’apéro tout en préparant le repas, au menu : barbecue avec thon et poulet avec du riz bien sûr. Un régal.
La soirée était particulièrement amusante et les nombreux ti’punch ont fait en sorte qu’on rigole bien. Super soirée finie vers 3-4h.
Quelques heures plus tard nous étions levés (dur de dormir, le soleil se lève à 5h30-6h00 et à 7h30 ça chauffe déjà même dans les cabanons).
On a attendu tranquillement 11h30, l’heure du nourrissage en surfant des vagues avec des kayaks, chavirage garanti, rigolade aussi. Seul problème, on est dimanche, les visiteurs arrivent en masse pour le nourrissage.
Lors du nourrissage nous devions être une trentaine dans l’eau au même endroit…J’ai bien fait d’y aller la veille, c’était beaucoup plus agréable.
C’est vrai qu’on a quand même pu voir beaucoup plus de poissons, une dizaine de requins de très près ainsi que des raies énormes, eux aussi voulaient leurs parts du gâteau, des sardines en l’occurrence.
Nous voilà déjà parti du motu, et cette fois-ci pour une plage de sable blanc réputée, nommée « Tipanier », et effectivement magnifique. Il ne fait pas très beau et du coup pas trop de monde. On s’installe et on dort, exténués par notre dure nuit…et réveillés quelques temps plus tard par une grosse averse.
Peu avant, on a mangé un morceau sur une sorte terrasse avec vue sur le lagon, splendide :
La terre que l'on voit au large, c'est Tahiti.
Il est alors 16h00, et on a juste le temps d’aller dans un hôtel luxueux, où l’on part observer librement 3 dauphins. Ils sont dans un bassin en attendant leurs spectacles réguliers pour les clients. Je crois avoir déjà vu des dauphins mais je ne me rappelais absolument pas que c’était un animal aussi puissant. Ceux que l’on a vu ne devait pas faire plus de 3 m. et pourtant ils respiraient la puissance avec des nages très rapides et des accélérations impressionnantes.
La pauvre bestiole avait vite fait le tour de sa cage, ça fait un peu mal au cœur de les voir là-dedans.
Juste à côté il y avait un centre de soin pour les tortues marines. Donc on en a vu pas mal. L’une d’elle était assez grosse, de l’ordre de 1 m de diamètre, elle ne bougeait pas et au vu de la mousse poussant sur sa carapace elle ne devait jamais bouger. J’ai appris par la suite qu’elle avait une bulle d’air dans sa carapace, lui interdisant de plonger et de bouger. Elle était là depuis longtemps.
La mère à Clémence et son beau-père sont venus à Tahiti, et ont loué une petite maison à Moorea. Nous avons fait à nouveau un barbecue chez eux. Jérémy nous a fait découvrir l’ « uru » (il s’agit en faite du fruit à pain, commun dans les Antilles) cuit dans les braises, un goût de châtaigne, très bon.
Nous avons ensuite passés la nuit ou presque dans un camping, jusqu’à 4h00 du matin…
La journée n’a finalement pas été trop difficile, la tête pleine de bons souvenirs.
Désolé pour ma tête, c'est la seule que j'ai avec (quasiment) tout le groupe, Kévin ayant pris la photo.
Jérémy est au centre, Vincent à droite.
Il y en aura d'autres des mieux.
Jérémy est au centre, Vincent à droite.
Il y en aura d'autres des mieux.
Bientôt la randonnée que j'ai fait ce week-end, on a dormi dans un refuge luxueux, super week-end.
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