dimanche 15 mai 2011

La pêche, enfin "fructueuse"

Vendredi, j'ai racheté un peu de matériel de pêche, et je suis allé pêcher dans le lagon dans l'Ifremer.
J'ai enfin fait un petit poisson, une petite carangue.

J'ai taillé les filets:), (ouais c'était des petits filets), puis après les avoir fait mariné dans une sauce soja, je les ai fait cuire au feu de bois, pas mauvais.

Et Hier, je suis allé pêché avec Tamu, il a un bateau.
On est parti dans le lagon en laissant traîner deux lignes.
 D'un coup, mon moulinet se déroule, une grosse touche sur ma canne. Je vois le poisson sautant hors de l'eau, assez gros !
Ce qu'il appelle ici une aiguillette, dans les Antilles c'est une orphie.

Dans la foulée, on est allé faire un peu de chasse sous-marine, Tamu avait deux fusils, un chacun.

Je n'avais ni tuba, ni palmes, j'ai trop galéré. A ajouter le fait que quand je tiens une trentaine de secondes sous l'eau, c'est le maximum...il faut que je travaille mon apnée, parce que là c'est vraiment misérable...

Je n'ai eu qu'un seule petit poisson, un chirurgien.
Tamu en a fait une dizaine + un poisson perroquet + une pieuvre.
Il a aussi récupéré une vingtaine de bénitiers.



Au bout de 20 minutes à chercher des petits poissons, d'un coup je vois un requin d'environ 2 mètres, pas très loin de moi. Quand on ne s'y attend pas ça fait quand même bizarre...

J'avais apporté la tome et des mangues, on a mangé ça sur la bateau. Je n'ai plus de fromages, j'en ai mangé la plus grande partie avec Tamu.

Je vais essayer d'éviter d'acheter du poisson maintenant, je vais le pêcher.
J'espère bien retourner en mer avec Tamu, vraiment trop sympa ce type.


La routine à Tahiti


Pas grand-chose de neuf ces derniers temps en Polynésie. Par contre il y a beaucoup de va-et-vient de personnes.
Mauricio le brésilien est parti il y a deux semaines, il n’a malheureusement pas pu renouveler son VISA (l’image de la France dans ce cas là me dégoûte). 
Il a un copain qui devait venir passer des vacances à Tahiti avec lui, mais du coup, James, un australien d’origine anglais n’a pu voir Mauricio que 2 jours…
Nous nous sommes du coup occupés de "Jim", au menu, surf et grosses soirées, je pense qu’il a quand même passé un merveilleux séjour ici. Du coup, tout le monde parlait anglais.
Damien parle couramment anglais (stage aux Etats-Unis) ainsi que Jérémy (stage en Ecosse) et Vincent (qui a passé un an en Afrique du Sud). Etonnamment je comprenais presque tout, mais quand il s’agissait de parler, ça devenait compliqué...

Il est parti Samedi en direction d’Hawaii pour son boulot.  Jim bosse au CSIRO (the Commowealth Scientific and Industrial of Research Organisation) sur la gestion économique des stocks de pêches.
On n’a pas eu trop le temps de discuter, et puis il faut reconnaître que je ne suis pas encore assez doué pour avoir de grandes conversations, loin de là.
La semaine dernière il y a aussi la copine de Jérémy qui est arrivée, Sole, elle est chilienne et ne parle que l’espagnol. Alors là c’est la catastrophe, je me rends compte qu’en arrêtant d’étudier une langue pendant quelques années on perd tout rapidement…

Je ne comprends absolument rien, et j’étais content de me rappeler de la question : « Como estas ? » c’est vous dire à quel point c’est la catastrophe...
Je vais me replonger dedans, ça devrait revenir…
Vous aurez compris que Jérémy est trilingue…il est vraiment fort ce type…

Sinon, je fais officiellement parti du club de Taekwondo, je pense qu’il compte entre 20 membres peut-être plus, et il y a quand même 5 ou 6 champions de France (championne surtout), je vous le dis tout de suite, c'est un exploit.
Je m'entraîne donc avec ces gars-là, c'est instructif, même si je prends des véritables raclées, notamment par le fils à Tamu, 12 ans.

Vendredi dernier, on a fait une nuit presque blanche avec le club, opération cuisson de poulet : avec des fumoirs version « locales » on a fumé130 poulets.
Ambiance sympa, pas une seule goutte d’alcool,  un exemple. J’ai une petite pensée pour le club de tennis de Vallières qui a tout autre manière de célébrer un évènement et j'imagine déjà comment se serait terminé une cuisson de poulet.
La salle de Taekwondo

Je suis reparti avec mon poulet, et il était tellement bon que je l’ai bouffé tout seul (en plusieurs repas je vous rassure). Ce poulet a été mariné dans une sauce avant la cuisson ce qui lui donne un super goût.

J’ai fait mes deux premiers véritables cours Lundi et Mardi, Mardi c’était travail de la souplesse, ils m’ont martyrisé…Je pensais être un minimum souple mais en faite je suis raide comme un piquet…
Bref j’ai trop ramassé.

Sinon j’ai pêché un peu, le premier jour, j’ai perdu toute ma ligne après avoir eu plusieurs grosses touches. Je pêche au leurre. Le deuxième jour, j’ai décidé de retenter ma chance en accrochant un caillou sur ma ligne. Je commence à pêcher, j’étais à l’abri avec mon poncho sous une pluie battante.
Ca fait bientôt une semaine qu’il n’arrête pas de pleuvoir et la plupart du temps des trompes d’eau.

Bon au bout de quelques lancers, j' accroche à quelques mètres du bord et impossible de décrocher… Comme je ne voulais pas y laisser encore mon leurre, je suis allé chercher le masque et me voilà en maillot de bain sous la pluie battante…Bon ce n’est pas comme si le lagon n’était pas à 26 ou 27 °C mais c’était chiant de me tremper le c… sous la pluie
Avec tout ça, je n’ai toujours pas attrapé un poisson…









mercredi 4 mai 2011

La Maroto 16 et 17 Avril

Malheureusement, je ne sais pas pourquoi je n’ai pas pris de photos ce week-end là, donc j’attendais d’avoir celles de mes collègues qui vont illustrer ce petit compte-rendu à la place des miennes.

Un de nos collègues, Jérôme est parti Mardi à la retraite il avait organisé pour fêter son départ, une mini-randonnée, où on dormait le samedi soir dans un refuge.
Tous les gens du COP étaient invités.
Il est peut-être temps que j’explique cela : le COP Centre Océanologique du Pacifique est l’ensemble des structures que vous avez pu voir sur mes premières photos en blanc.
Ce centre se compose de l’Ifremer, de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire), il y a également quelques personnes du Service de la Pêche.

J’y suis donc allé avec Kévin et Jérémy, les autres n’étant pas disponibles ce week-end là. On était quand même une bonne cinquantaine. Tous dans les 4x4, dans la benne pour certains.

Ce que l’on appelle la Maroto est la traversée de l’île principale de Tahiti (Tahiti Nui) depuis Papeeno jusqu’à Papeari.  Le chemin a été apparemment fait par l’armée, il s'agit en faite d'un chemin en goudron mais comportant de nombreux trous. On peut rejoindre le refuge en 4x4.
Le but du week-end n’était pas de faire de la randonnée mais plutôt la fête. Je reconnais que j’étais un peu déçu quand j’ai compris que nous ne ferons pas la traversée entière mais seulement la moitié jusqu'au refuge puis "retour pas la même route". Et je m’attendais à un truc un peu plus sauvage. C'était quand même magnifique dans la vallée:


Nous avons donc fait 18 Km dans la vallée en voiture, et les 11 Km restant à pied juste pour le plaisir puisque les 4x4 ont monté les vivres jusqu’au refuge.

Nous étions dans la jeep à Thierry (la cinquantaine, un tahitien qui s’occupe des poissons (platax) à l’Ifremer), je vous avais déjà parlé du soin qu’ont les tahitiens pour leur véhicule, Thierry est hors norme.
Il a râlé pendant les 18 Km à chaque fois qu’on rencontrait des trous qu’une twingo aurait pu passer aisément. Il ne cessait de dire « pardon » quand la voiture penchait un peu à cause d’une flaque ce qui a entraîné un petit dialogue comique :
Kévin : « Pas la peine de t’excuser, c’est pas grave. »
Thierry, très sérieusement : « je parle à ma jeep ».
Au retour il nous a dit de monter dans un autre 4x4, trop de poids dans la voiture. Sympa le Thierry.

On a d’abord marché sur le chemin puis on a remonté une rivière (vraiment beaucoup mieux), des paysages magnifiques, dans une vallée entre deux crêtes. 


On devait faire nos pique-niques pour le premier midi (on est arrivé vers 12h30, environ 3h de marche), on a mangé une espèce de saucisson infecte très gras avec du pain ramolli par l’humidité, des sardines à l’huile et du « Kiri ». Heureusement qu’on s’est rattrapé par la suite.

L’après-midi, direction la rivière, on nous avait indiqué un toboggan naturel, on s’est amusé comme des fous.

Le soir, gigantesque repas, fait par Robert (mon collègue de travail dans le secteur des crevettes) et quelques autres personnes du centre au menu : du veau, des uru cuits au barbecue, des salades de poissons crus : on a mangé énormément…

Dans la foulée grosse soirée, grosse ambiance, William (c'est bien le cuisinier, mais il n'était pas en mesure de cuisiner) avait amené sa contrebasse, les autres leurs guitares, ukulélés, chant etc…
Le secrétaire général du centre, habituellement très sérieux, était déchaîné, on a bu du vieux rhum de sa cave (excellent), fumé ses cigares tout en se racontant des blagues vaseuses.

Pour les novices comme moi il y a quelques jours, un petit cours sur le cigare : il y a 6 arômes différents dans le cigare. Les amateurs de cigare sont comparables et à des amateurs de vins (ils font souvent les deux d'ailleurs). Le secrétaire général ne devait pas avoir moins d'une quinzaine de cigares avec 6 petites bouteilles avec un concentré correspondant à l’odeur de chaque cigare. Il fallait retrouver l’odeur, très intéressant. Le cigare se « crapote », on n’est pas sensé avaler la fumée.
Première fois que je fumais mais disons que par rapport au reste (cigarette et autres drogues dans ce genre, désolé pour certains collègues qui cultivent ardemment leur cancer ;)), l’intérêt me paraissait meilleur. Et puis quelle classe de se fumer un gros cigare ! ;)



Le secrétaire a fini par chanter à tue-tête dans toutes les langues. Bref on s’est bien marré.
J’ai dormi dans mon hamac. J’ai eu des propositions d’achats par la suite, rejetées évidemment.

Le lendemain matin, petit déjeuner tous ensemble puis visite du  "marae". Il s’agit du lieu religieux des maohi, le premier peuple du Pacifique. Je vous informe quand même que les anglais et les français ont bien fait leur boulot, les tahitiens sont très croyants mais ils sont chrétiens. Dommage, la religion maohi semblait quand même beaucoup plus distrayante, avec des sacrifices humains entre autres (pour ceux qui ne le savent pas, je n'ai pas vraiment la foi :)).

2 h de visite sous une pluie battante, le guide était intarissable, à la fin ça devenait long, on était tous trempés jusqu’aux os. On a appris pas mal de trucs sur les croyances et légendes tahitiennes et sur la botanique (quelles plantes ont été importées, les quelles sont indigènes ?). 

Midi arrivé, repas presque identique à celui de la veille, et encore une fois, une orgie de bouffe.

Petite sieste et on rentre à la maison. Super week-end.




lundi 2 mai 2011

Chevrette au lait de coco et curry.

Avec Tamu le gardien (en tahitien les « u » se prononce « ou », on dit donc "Tamou"), on discute pas mal. 

J'aime beaucoup sa philosophie, il est très ouvert d'esprit, et voit beaucoup de choses différemment des autres tahitiens. Il peut parler sans retenue de ce qu'ils pensent des français (pas toujours en bien, et je suis toujours d'accord avec lui) et moi je peux poser des questions gênantes, dont je ne me permettrais pas avec d'autres par rapport aux relations tahiti-français (exemple: tu trouves normal d'apprendre à l'école François 1er, Louis XIV et les gaulois alors que ton nom et tes ancêtres ont une autre histoire largement aussi intéressante ?;)).

Réponse à laquelle il répond "Non" puisque il connaît sur le bout des doigts toute l'histoire de sa famille, il est le descendant d'une famille de guerriers royaux, les Tufariua.
C'est un vrai plaisir de discuter avec lui.

Son problème c'est que financièrement il n'a pas eu la chance d'aller en France pour faire des études, donc il est gardien. On voit bien que sa place est ailleurs du fait qu'il a beaucoup de talent dans tout ce qu’il fait (sport, musique, cuisine), et toujours un mot à dire sur tout (beaucoup de connaissance et de générosité pour les transmettre) et notamment la cuisine, c'est lui qui cuisine à la maison.
Bref j'apprécie beaucoup ce type.

Il me donne quelques tuyaux, mais bon, je ne suis pas un as alors samedi on s’était donné rendez-vous pour cuisiner ensemble un plat régional.
La veille on est parti à la chasse à la chevrette dans le ruisseau à côté, avec quelques lampes et les piques à chevrettes : Tamu, Tutehau le fils à Tamu (Champion de France de Taekwondo), Kévin et moi-même.
On en a chopé une vingtaine. Je vous dis tout de suite, je n'ai attrapé qu'un seul misérable spécimen et pourtant il y en vraiment beaucoup, je n'ai pas encore le coup.
Nous n'attrapons que les gros spécimens, et encore, seuls ceux que nous parvenons à capturer donc je ne me fais pas trop de soucis pour la population.

Il s'agit de Macrobrachium lar.

Le lendemain matin, j’ai ouvert une noix de coco : voici le mode d’emploi :



-Caler la coco dans un trou avec la pointe vers le haut.
-Jeter une grosse pierre dessus à plusieurs reprises jusqu’à ce que l’enveloppe se fissure et forme trois parties.
-A ce moment là on peut arracher chacune des parties à la main.









Après l’ouverture totale (éclater la noix sur un rocher), opération rapage de coco sur un outil adapté (une planche de bois sur laquelle on s'assoit avec une rappe circulaire métallique, il faut donc racler la partie blanche), voici (désolé pour ma tête, je n'ai que cette photo...:)).











Puis extraction du jus avec un chiffon.






Après cuisson du riz, ajout de curry et cie…Pour finir voilà ce qu’on s’est mis…Un vrai plaisir surtout quand on s’est donné tant de mal.


Mon assiette est celle de droite :p (Tamu n'en voulait pas trop).

La prochaine fois, je pense que j'irai pêché avec Tamu, d'autres gros repas en perspective. 

Vaipoiri

Tout d'abord, je voulais dire que j'ai deux articles écrits, un sur une demi-traversée de l'île de Tahiti dont une nuit dans le hamac;), et l'autre sur le Mont Aorai (deuxième sommet de tahiti) mais je n'ai pas encore les photos, j'attends. Bientôt j'espère.


Samedi soir, le 30 Avril, c’était l’anniversaire de Kévin, on a bien fêté ça, couché à 4 h du matin, sauf que 2h30 plus tard: debout 6h30 une sortie était organisée par le comité d’entreprise. Dur dur…
Le rendez-vous était à 7h00, finalement on a attendu jusqu'à 8h30 pour partir...J'ai dormi par terre.

On est parti le matin en bateau de Teahupoo . Teahupoo est le dernier village sur la route de la presqu’île, c’est amusant puisque la route s’arrête et on ne peut pas accéder au reste de la presqu’île à moins d’y aller à pied…ou en bateau…
C’est beaucoup plus rapide en bateau.

Donc on était entre 30 et 40 dont les deux membres les plus importants de l’Ifremer, le directeur et le secrétaire général, tous les deux habillés en touriste, ça change, c’est marrant.

Dans un premier temps on est allé jusqu’à la grotte de Vaipoiri. Cette grotte est située en amont d'une rivière, on a donc remonté la rivière à travers la forêt, c'était magnifique.


Nous avons ensuite remonté la rivière à pied dans la forêt, la lumière était filtrée par la forêt et reflétait sur l'eau...spectacle fabuleux. Puis on est remonté un peu forêt dans un biotope que je n'avais jamais rencontré précédemment, une forêt humide, bien verte épaisse, magnifique.

La grotte est une cavité d’environ 50 mètres de profond remplie d’eau douce. On a traversé la grotte en nageant dans le noir total, ça change un peu de se baigner dans une eau douce, fraîche (ce que j’entends par fraîche est, je pense, quand même supérieur à 24°C ;) on s’adapte) et pas forcément limpide comme le lagon.
Je n'ai pas pu prendre de photos correctes de la grotte, c'était trop sombre, et mon flash avait bien du mal.



Ce qu’il faut savoir c’est qu’à partir d’un certain point, lors de parcours en bateau, nous avons pu constater que la barrière de récifs disparaît. Cela a un impact important sur les côtes puisque les vagues tapent directement dessus. Du coup le littoral est constitué presque essentiellement de falaises abruptes et cela dès la disparition de la barrière de récifs et donc du lagon. Voyez-vous même.


En revenant (on est revenu un peu sur nos « pas » si je puis dire puisque c'était en bateau, pour manger), on s’est baigné dans le lagon, une eau turquoise magnifique, très peu de poissons cependant.

Et grosse surprise peu de temps après (on était alors remonté dans le bateau) nous avons aperçu un groupe d’une vingtaine de dauphins. Au début ils étaient assez farouches et restaient éloignés du bateau (malgré nos tentatives d’approches) mais ils ont fini par suivre le bateau en nageant en parallèle à seulement quelques mètres de nous. Nous avons donc eu la chance de les observer de très près.
J'ai pris une vidéo mais pas de photos de près (impossible de savoir à quel moment précis, ils sortent de l'eau).



La fin de la journée était plus calme, puisqu’après un gros repas : repos.

Nous avons eu la chance de déguster du Fafaru, un met local à base de poisson et d’eau. Le problème c’est que l’eau est en fait fermentée avec des têtes de chevrettes pendant assez longtemps pour qu’à l’ouverture du flacon, une odeur horrible arrive jusqu’à nos narines (à mi-chemin entre le purin d’ortie et une charogne en putréfaction). L’odeur est vraiment infecte.
Bon évidemment la plupart des gens ont goûté quand même, dont moi, pour faire plaisir à nos collègues tahitiens et puis pour découvrir.
Je crois bien avoir été le premier à avoir mis un petit morceau dans la bouche…j’ai pu constater que le goût ressemblait malheureusement à l’odeur…j’ai avalé le morceau par respect mais franchement je n’ai pas pu bouffer un morceau de plus…vraiment abominable.
Pourtant je ne suis pas difficile, je mange tout mais je viens de découvrir mes limites…

Shital a failli vomir, elle a fini par gober son morceau tout rond.
J’ai cru que Kévin allait mourir.
Un autre type de l’Ifremer n’a pas pu s’empêcher d’aller recracher son morceau quasi instantanément. Evidemment les diverses grimaces des uns ont dissuadé les autres d’en manger.

Bon j’aurais goûté le Fafaru, il paraît que celui-là était quand même fort. Une femme m'a conseillé d'en gouter un, moins fort.
Les tahitiens ont fini le pot complet (finalement il n’y avait que les métropolitains(les farani comme ils disent ici, français en tahitien) qui faisaient des manières;)), rien que d’y penser j’en ai la nausée.
Heureusement il n’y avait pas que ça, au menu : salade de poisson cru, poulet grillé au barbecue, uru et en dessert pastèque.
L’après-midi a été courte, après quelques observations sous-marines dans le lagon (masque-tuba), on est rentré.

Je compte me rendre à toutes les sorties qu' organise le CE, c’est gratuit et puis tellement sympa et instructif. Il y en a une autre en juin prochain, je ne sais pas encore où c’est.

Voilà, voilà.