Alors ce week-end, nous n'avons finalement pas fait grand chose, la sortie pêche avec Jean-Yves a été annulée.
Le matin j'en emmené mes deux collègues (Kévin et Vincent) en haut de la montagne (les fougères).
J'appréhendais un peu qu'ils n'apprécient pas trop les fougères mais le chemin était déjà tout tracé (par mon dernier passage) et ils avaient tous les deux une bonne motivation (ils ont vu mes photos) et une bonne condition physique.
Nous sommes ensuite allés à l'anniversaire de William, le cuisinier.
On est arrivé vers 20h30, la fête avait commencé vers midi, je vous laisse imaginer l'état de William et ses copains quand on est arrivé...
Ils faisaient tous de la musique, un jouait de la guitare, un autre du ukulélé et le dernier de la "contrebasse" (façon poétique de désigner une grosse poubelle noire retournée et dont le fond est troué au centre pour y passer une corde ; celle-ci est reliée à un bâton; William pose son bâton sur le bord du fond de la poubelle en tendant la corde, il gratte dessus).
J'aurais du faire une photo, car ça ne me paraît pas très explicite.
Tous chantaient et franchement c'était bien.
On est resté manger et on est reparti juste après, sans avoir trop trinqué.
Le lendemain, on est allé voir le match de foot légendaire Teahupoo-Vairao avec Tamu (un des gardiens) et Jérémy, deux villages voisins mais où règne une rivalité sans égal.
Grosse ambiance type Vallières-Rumilly (mon village et celui d'à côté).
Bon il ne faut pas se leurrer, ils jouaient comme des pieds et on était en plein cagnard, c'était assez long quand même.:)
Vairao a perdu 2-0, j'étais sensé supporter cette équipe puisque j'y habite.
Bref, ça a occupé l'après-midi.
Venons-en au titre de mon message: hier je suis allé pêcher avec Jérémy (un breton en service civile qui a fait un Master en biologie marine, entre le Chili, l'Espagne et la France, comme il a également fait un stage de 6 mois en Ecosse, il est trilingue...son travail consiste à faire de la biologie moléculaire à l'Ifremer).
Proportionnellement, il est aussi gros consommateur de bière qu'il est compétent dans son boulot...Il est très compétent...;)
On rigole bien avec lui.
Après m'avoir posé un lapin Lundi, il est venu me chercher Mardi à 5h du matin. On a pêché le chinchard à la mitraillette...
Ce qu'on appelle la mitraillette est la manière de pêcher, c'est une canne avec une ligne sur laquelle on a une bulle d'eau, et 5 hameçons avec quelques morceaux de plumes dessus.
La ligne flotte grâce à la bulle d'eau, et on ramène rapidement la ligne (comme à la cuillère). Théoriquement, comme il y a 5 hameçons, on est sensé capturer au moins 3 poissons en une fois et 5 au maximum...
Bon on avait deux cannes mais l'une d'elles était vraiment ancienne et inutilisable (au bout de seulement quelques minutes, j'avais un gros tas de nœuds près du moulinet, j'ai passé plus de temps à le défaire qu'à pêcher...).
On a tourné, Jérémy m'a filé la bonne canne.
Au bout de quelques lancés, ça y ait ça mord ! Je ramène le poisson, je le sors de l'eau, il pend devant mes yeux et avant même que je puisse le toucher il se décroche et retombe à l'eau...!AAAh !On se regarde avec Jérémy...dégoûté quoi...!
Notre unique poisson se décroche sous notre nez...!
Bon heureusement, j'en a attrapé un autre dans la foulée que j'ai pu ramené.
Inutile de vous dire que les nombreux pêcheurs autour de nous se payaient bien notre tête quand ils nous demandaient combien de poissons on avait attrapé.
Le chinchard est un petit poisson, et le but est d'en pêché beaucoup...Ils avaient tous rempli leurs seaux de poisson.
C'est une tradition ici, à 5 h du matin il y avait déjà du monde sur le quai, les tahitiens viennent pêcher et mangent ensuite leurs poissons au petit déjeuner.
Tamu m'a donné une recette de cuisine après avoir bien rigolé de ma mésaventure...
Ce même Tamu joue très bien du ukulélé, il m'a fait un petit concert privé en chantant, superbe...
Le problème c'est qu'il voulait absolument que je chante, comme il fait avec tous les stagiaires. Il a finalement trouvé une chanson que je connaissais "étoiles des neiges" (un comble pour un tahitien), j'ai chanté pendant qu'il faisait du ukulélé.
J'ai pris sur moi, me sentant absolument ridicule...
Lui ne semblait pas mécontent du résultat décrétant que j'avais l'"oreille musicale"...
Je suis apparemment la deuxième personne qu'il a réussi à faire chanter.
Ensuite il a voulu que je joue du ukulélé...le carnage total, mais il a l'air d'attendre de beaucoup de moi, puisqu'il me l'a prêté pour m'entraîner !
Il m'a quand même dit de faire très attention en comparant le soin à apporter à l'instrument au soin qu'apporte les militaires à leur famas (il a très certainement fait l'armée).
Bon, je ne veux pas le décevoir, je m'entraîne mais c'est pas évident de sortir un son qui n'est pas comparable à du bruit mais à de la musique...
Hier soir, je n'ai finalement pas mangé mon poisson, on a fait un échantillonnage de crevettes en en sacrifiant une centaine. Emilie me les a donné.
On s'est rempli le cornet de crevettes (pour les personnes ne maîtrisant pas forcément l'argot du père de famille, cette expression signifie qu'on a bien mangé);)avec une sauce curry, un délice.
Désolé pas de photos, j'en ai pris mais malheureusement, j'ai oublié de remettre ma carte SD dedans, les photos sont donc dans l'appareil photo et je n'ai pas le fil qui rejoint l'appareil à l'ordinateur...
Sinon, une dernière chose sur les toubib en polynésie: j'avais besoin d'un certificat médical et donc je suis allé voir un docteur, un parisien qui voyage beaucoup (on a pas mal discuté).
Bon je n'avais pas beaucoup de liquide sur moi, et je lui demande tout de suite combien ça va me coûter. La réponse est simplement plus que ce que j'avais...
Avant même de lui dire que je reviendrais plus tard, il me dit, c'est pas grave je te fais ton certificat, tu payeras plus tard !
J'en revenais pas, je suis sorti du cabinet avec mon certificat sans avoir donner un rond (je lui ai proposé de lui donner ce que j'avais, il n'a rien voulu savoir).
Il m'a dit que c'était une pratique courante ici, les gens n'ont pas beaucoup d'argent et paient quand ils peuvent.
Bon du coup, j'ai été réglo je l'ai payé rapidement.
A la prochaine !
mercredi 30 mars 2011
jeudi 24 mars 2011
Petite randonnée, monnaie locale
A ce jour, rien de bien nouveau, un stagiaire supplémentaire est arrivé, il s’appelle Solenn (c’est bien un garçon).
Le week-end dernier, on a fait une petite randonnée dans la « pseudo »montagne, 150 m de dénivelé c’était pas trop violent. On était tous en tong, pendant un peu plus de 2 h.
Un échauffement pour la suite, de grandes rando en perspective !
On a vu quelques décors magnifiques notamment des cascades et des point de vue splendides(pas autant que la dernière fois donc pas de photo).
De gauche à droite : Vincent (stagiaire réunionnais qui est venu en métropole principalement pour le rugby dans le pays basques, il était dans les espoirs, il a fini par faire sa licence de biologie en métropole, dur de percer, il travaille sur l'huître perlière en laboratoire), Damien (ingénieur en service civile), moi-même et Kévin (stagiaire de Master en biologie moléculaire, de Montpellier, travaille aussi sur l'huître perlière).Il manque Emilie, c'est elle qui prenait la photo.
Sinon voici quelques photos de la monnaie locale :
100F, 50 F, 20 F, 5F, 10 F (je ne sais pas pourquoi j’ai mis la pièce de 5 F avant celle de 10 F ?? étonnante stupidité… :) ) La pièce du dessous étant une pièce de 2 € comme vous avez pu le remarquer.
Sur chaque revers de pièce : Marianne. Il est noté Polynésie française mais ces pièces concernent également la Nouvelle-Calédonie.
La dernière fois Damien conduisait (on revenait du surf), et un policier s’est mis au milieu de la route et lui a fait signe de s’arrêter. La pauvre voiture n’a plus de freins, quand il a essayé de s’arrêter ça a fait un boucan monstrueux, il ne roulait pourtant pas très vite (il ne peut pas )…ça n’a pas échappé au flic qui a commencé à lui faire la morale... Damien a réussi à s’en « débarrasser » en casant dans la conversation que son père était dans la brigade, c’était vrai, joli coup, ça a marché…Il lui a finalement juste dit qu’il fallait changer les pneus alors qu'il était bien parti pour ne pas nous laisser repartir, mais malheureusement c’est la bagnole complète qu’il faut changer…
Mis à part ça, ça y ait j’ai visité l’écloserie de platax, un poisson assez étrange et difficile (c’est le début des recherches sur cette espèce donc pas mal de mortalités). J’ai appris qu’il subissait une métamorphose comme les turbots (c’est peut-être logique mais je n’en savais rien). Il passe d’un poisson tout à fait normal à un poisson plat (comme sur la photo). La métamorphose est le moment compliqué de l’élevage, beaucoup de mortalité (même si il n'y a pas de mues, je dis ça pour les éleveurs de phasmes ;)).
Mes collègues aquaculteurs reconnaîtront le fameux self-service ( il s'agit du cône en plastique vert que vous pouvez voir, pour les novices, cela s'appelle self-service puisque une barre métallique part du fond du cône, rempli de granulé, jusque dans le bassin : à chaque fois que les poissons tapent dans cette barre, des granulés tombent).
L'eau est pompé dans le lagon, et filtré avec notamment des UltraViolets qui permet d'éliminer toutes traces de bactérie/virus.
L'eau est pompé dans le lagon, et filtré avec notamment des UltraViolets qui permet d'éliminer toutes traces de bactérie/virus.
Sinon voici quelques photos de la monnaie locale :
Les pièces :
100F, 50 F, 20 F, 5F, 10 F (je ne sais pas pourquoi j’ai mis la pièce de 5 F avant celle de 10 F ?? étonnante stupidité… :) ) La pièce du dessous étant une pièce de 2 € comme vous avez pu le remarquer.
Sur chaque revers de pièce : Marianne. Il est noté Polynésie française mais ces pièces concernent également la Nouvelle-Calédonie.
Les billets, pour le moment seulement 500 F et 1000 F. Les seuls billets qui rentre convenablement dans le porte-feuille (les autres sont énormes).
Désolé, je n'avais pas de billets en euros, alors j'ai pris un dollar qui me restait, mais je ne suis pas sûr que ça vous aide tous, c'est un peu plus long et un peu plus fin qu'un billet de 10€. Je risque de les refaire avec une pièce ou un truc qui parle plus.
Le rond blanc que l'on voit sur chaque billet comporte une "marianne" de profil, on le voit par transparence.
Le rond blanc que l'on voit sur chaque billet comporte une "marianne" de profil, on le voit par transparence.
A savoir que 100 F représente 80 centimes d’euro, on se retrouve vite avec des liasses dans le porte-monnaie.
Pour se déplacer, aller faire les courses par exemple (c’est à 10 Km), nous nous arrangeons pour partir avec les « service civile », ils ont 2 AX blanches Citroën complètement pourries et ils nous les prêtent si il faut.
La dernière fois Damien conduisait (on revenait du surf), et un policier s’est mis au milieu de la route et lui a fait signe de s’arrêter. La pauvre voiture n’a plus de freins, quand il a essayé de s’arrêter ça a fait un boucan monstrueux, il ne roulait pourtant pas très vite (il ne peut pas )…ça n’a pas échappé au flic qui a commencé à lui faire la morale... Damien a réussi à s’en « débarrasser » en casant dans la conversation que son père était dans la brigade, c’était vrai, joli coup, ça a marché…Il lui a finalement juste dit qu’il fallait changer les pneus alors qu'il était bien parti pour ne pas nous laisser repartir, mais malheureusement c’est la bagnole complète qu’il faut changer…
Enfin elles nous servent bien en tout cas ces deux petites Ax.
Samedi, c'est l'anniversaire du cuistot, on est tous invité, malheureusement si tout va bien, je devrais être à la pêche, on ne peut pas être partout. On verra bien.
mardi 22 mars 2011
samedi 19 mars 2011
Platax, phasmes et cuite...
Hier, j’ai re-attaqué à 6h du matin pour cette fois-ci faire un poids moyen de « platax », c’est un poisson local, qui s’est apparemment beaucoup raréfié car très consommé. C’est pour cette raison, qu’il y a des élevages sur l’île de Tahiti et ses alentours.
Donc pour mes collègues « aquaculteurs » et pour les autres aussi ;), voici des photos de ce fameux poisson qui peut apparemment atteindre plus d’un Kg, je ne connais pas encore toutes les données techniques. Très étonnant puisque il ressemble plus à un poisson d’ornement qu’à un poisson destiné à la consommation.
J’espère visiter l’écloserie de ce poisson d’ici peu de temps pour y voir les géniteurs.
Hier soir, on a renvoyé l’ascenseur à tous nos copains en service civile en fêtant notre crémaillère, dans les studios, soirée bien arrosée. Je me tape un mal de crâne à la John McClane...(une référence cinématographique...).
A midi, barbecue chez les mêmes types, Jérémy et Damien. Je crois avoir déjà parlé d'une famille de mexicain sur le centre (le père y travaille), et bien ils ont cuisiné des authentiques Tortillas, avec de la viande de boeuf cuit au barbecue, de la guacamole, et diverses sauces...Un délice.
Bon sinon en parlant plus sérieusement, j’ai donc trouvé les adultes des phasmes juvéniles précédemment découverts, en voici les photos. Pour le moment j’ai trouvé 4 femelles.
Cette espèce vit donc bien dans les cocotiers et j’ai pourtant trouvé, malgré la hauteur parfois gigantesque de cette plante (plus de 30 m.), de nombreux spécimens sur les quelques palmiers isolés poussant autour de chez moi et uniquement sur les feuilles accessibles visuellement.
Cela me laisse penser que la population de cette espèce est très importante, je devrais donc pouvoir trouver le mâle dans les jours à venir.
Dommage que cette espèce ne nécessite même pas des prospections en épaisse forêt...c'est quand même plus amusant.
Sur le même complexe que celui de l’Ifremer, il y a un établissement qui fait de la recherche sur la radioactivité. Hier matin on pouvait assister à une conférence principalement axée sur le Japon. C’était intéressant d’autant plus que j’avais des informations complémentaires de mon pote Damien. Il a fait une Prepa physique-chimie et est ingénieur. Il travaille actuellement sur les énergies et plus précisément sur les hydroliennes. Les rayons gamma, alpha beta et cie n'ont plus de secrets pour lui. Au-delà de ça, comme tous ici, il a fait pas mal de choses notamment travaillé au Danemark, aux Etats-Unis, passé 4 mois en Amérique du Sud…Et il doit avoir seulement 24 ou 25 ans…
Pour revenir à la conférence, j’ai appris que les japonais n’avaient que 3 jours pour arrêter le processus et que de nombreuses honorables personnes vont refroidir le réacteur en sachant pertinemment qu’ils vont y rester de part la radioactivité (d’après le conférencier, il faudrait une combinaison de 3 cm de plomb pour stopper les rayonnements) dans l’espoir de sauver des milliers personnes...honorable.
Tahiti n’a rien à craindre puisqu’il n’y a aucun échange entre l’hémisphère Nord et l’hémisphère Sud, (je fais référence au nuage radioactif qui pourrait se déplacer), la France étant sur le même axe, c’est plus risqué à long terme.
Enfin bon, on a appris un tas de choses intéressantes, c’était bien.
J’ai fini pour aujourd’hui, je félicite juste ma Mémé qui malgré ses connaissances préhistoriques en matières d’informatique (sans rancune Mémé) s’est quand même inscrite à la bibliothèque multimédia du coin pour pouvoir consulter mon blog, toute seule…respect Mémé. ;) (Mémé, si tu tournes la tête sur la gauche, tu t’apercevras que ce dernier petit signe, un point virgule suivi d’une parenthèse droite, est en faite une tête qui fait un clin d’œil, il faut avoir de l’imagination mais je sens que tu peux y arriver ;) ).
Allez A+
Donc pour mes collègues « aquaculteurs » et pour les autres aussi ;), voici des photos de ce fameux poisson qui peut apparemment atteindre plus d’un Kg, je ne connais pas encore toutes les données techniques. Très étonnant puisque il ressemble plus à un poisson d’ornement qu’à un poisson destiné à la consommation.
J’espère visiter l’écloserie de ce poisson d’ici peu de temps pour y voir les géniteurs.
Hier soir, on a renvoyé l’ascenseur à tous nos copains en service civile en fêtant notre crémaillère, dans les studios, soirée bien arrosée. Je me tape un mal de crâne à la John McClane...(une référence cinématographique...).
A midi, barbecue chez les mêmes types, Jérémy et Damien. Je crois avoir déjà parlé d'une famille de mexicain sur le centre (le père y travaille), et bien ils ont cuisiné des authentiques Tortillas, avec de la viande de boeuf cuit au barbecue, de la guacamole, et diverses sauces...Un délice.
Bon sinon en parlant plus sérieusement, j’ai donc trouvé les adultes des phasmes juvéniles précédemment découverts, en voici les photos. Pour le moment j’ai trouvé 4 femelles.
Cette espèce vit donc bien dans les cocotiers et j’ai pourtant trouvé, malgré la hauteur parfois gigantesque de cette plante (plus de 30 m.), de nombreux spécimens sur les quelques palmiers isolés poussant autour de chez moi et uniquement sur les feuilles accessibles visuellement.
Cela me laisse penser que la population de cette espèce est très importante, je devrais donc pouvoir trouver le mâle dans les jours à venir.
Dommage que cette espèce ne nécessite même pas des prospections en épaisse forêt...c'est quand même plus amusant.
Sur le même complexe que celui de l’Ifremer, il y a un établissement qui fait de la recherche sur la radioactivité. Hier matin on pouvait assister à une conférence principalement axée sur le Japon. C’était intéressant d’autant plus que j’avais des informations complémentaires de mon pote Damien. Il a fait une Prepa physique-chimie et est ingénieur. Il travaille actuellement sur les énergies et plus précisément sur les hydroliennes. Les rayons gamma, alpha beta et cie n'ont plus de secrets pour lui. Au-delà de ça, comme tous ici, il a fait pas mal de choses notamment travaillé au Danemark, aux Etats-Unis, passé 4 mois en Amérique du Sud…Et il doit avoir seulement 24 ou 25 ans…
Pour revenir à la conférence, j’ai appris que les japonais n’avaient que 3 jours pour arrêter le processus et que de nombreuses honorables personnes vont refroidir le réacteur en sachant pertinemment qu’ils vont y rester de part la radioactivité (d’après le conférencier, il faudrait une combinaison de 3 cm de plomb pour stopper les rayonnements) dans l’espoir de sauver des milliers personnes...honorable.
Tahiti n’a rien à craindre puisqu’il n’y a aucun échange entre l’hémisphère Nord et l’hémisphère Sud, (je fais référence au nuage radioactif qui pourrait se déplacer), la France étant sur le même axe, c’est plus risqué à long terme.
Enfin bon, on a appris un tas de choses intéressantes, c’était bien.
J’ai fini pour aujourd’hui, je félicite juste ma Mémé qui malgré ses connaissances préhistoriques en matières d’informatique (sans rancune Mémé) s’est quand même inscrite à la bibliothèque multimédia du coin pour pouvoir consulter mon blog, toute seule…respect Mémé. ;) (Mémé, si tu tournes la tête sur la gauche, tu t’apercevras que ce dernier petit signe, un point virgule suivi d’une parenthèse droite, est en faite une tête qui fait un clin d’œil, il faut avoir de l’imagination mais je sens que tu peux y arriver ;) ).
Allez A+
vendredi 18 mars 2011
Pêche à l'épervier
Bon cela fait déjà quelques jours que j'ai rencontré cette fameuse Emilie (la fille qui était sensée s'occuper de moi et mon stage), il s'avère que c'est une fille très dynamique, très compétente (elle revient juste d'un stage de Master à l'Ifremer de Nouvelle-Calédonie où elle y a découvert la crevette).
Elle vient du Lot-et-Garonne, j'ai presque autant de mal à la comprendre que les tahitiens...;) Elle est très sympa.
Je suis à fond dans les bouquins toute la journée. J'essaie tant bien que mal de combler mon retard de connaissances dans les crevettes et en même temps je m'investis dans d'autres travaux qui ne font pas forcément parti de mon stage.
Je suis à fond dans les bouquins toute la journée. J'essaie tant bien que mal de combler mon retard de connaissances dans les crevettes et en même temps je m'investis dans d'autres travaux qui ne font pas forcément parti de mon stage.
Hier, j’ai commencé à 6h du matin pour faire un poids moyen de crevettes dans les bassins en terre (chacun des bassins fait environ 500m²), le fait qu'il fasse plus frais le matin contribue fortement à la survie des crevettes que l'on sort de l'eau.
J’étais curieux de voir leur méthode d’échantillonnage avec le légendaire "épervier". Il s’agit d’un filet de pêche.
J’étais curieux de voir leur méthode d’échantillonnage avec le légendaire "épervier". Il s’agit d’un filet de pêche.
En faite c'est d’une toile de filet bordée de mailles de fer qui à la fois resserrent la toile et en même temps jouent un rôle de poids. Cette toile coule très rapidement au fond.
C’est apparemment difficile à lancer, mais quand on voit « René » à l’œuvre on pourrait en douter. René est un tahitien d’une cinquantaine d’années qui rigole toute la journée, c’est très agréable de bosser avec lui.
Donc l’échantillonnage s’est fait avec Emilie et René, au menu : capture, sexage, puis pesage des crevettes. Très intéressant. Après ça nos chères crevettes s'en aillent rejoindre leurs congénères (à savoir qu'elles sont mises dans de l'eau à 20°C, (donc très froide ;), pour les anesthésier à l'aide de glace pilée.
C’est apparemment difficile à lancer, mais quand on voit « René » à l’œuvre on pourrait en douter. René est un tahitien d’une cinquantaine d’années qui rigole toute la journée, c’est très agréable de bosser avec lui.
Donc l’échantillonnage s’est fait avec Emilie et René, au menu : capture, sexage, puis pesage des crevettes. Très intéressant. Après ça nos chères crevettes s'en aillent rejoindre leurs congénères (à savoir qu'elles sont mises dans de l'eau à 20°C, (donc très froide ;), pour les anesthésier à l'aide de glace pilée.
Voici René à l'oeuvre:
Cette opération dure tout au plus, une quinzaine de secondes mais est très efficace.
Sinon, comme je l’ai écrit dans un de mes anciens articles, j’aime bien discuter avec les gardiens et ça m’a l’air réciproque.
Il y a un des gardiens, Jean-Yves, qui m’a avoué lui-même que dans le coin on le surnommait le « Fada ». Pourquoi ? En faite c’est à cause de la pêche, il va pêcher au large avec une barque (déjà ça c’est pas mal) des poissons, accrochez-vous, qui grimpent jusqu’à 250 Kg.
Pas plus tard que la semaine dernière il a pêché un espadon qui faisait justement ce poids là. Mais n’allez pas penser que c’est exceptionnel pour lui, il pêche très souvent des thons pesant plus de cinquante kilos (il les ramène sur sa barque, il m’a d’ailleurs annoncé que la dernière fois sa barque coulait à moitié quand il a ramené ses deux thons rouges de 80 Kg et un espadon de 100 Kg).
Bon je pense qu’un autre de ces actes a contribué à sa réputation de "marteau". Dans un concours avec ses cousins, il a ferré un thon rouge d’environ 80 Kg (je ne me rappelle pas de tous les poids mais c'était un truc comme ça) et le ramenait sur le bord. Et quand il a été sur le point de le sortir au bord du bateau, l’hameçon se brisa.
Le poisson parta lentement sous leurs yeux (fatigué par son long combat). Ni une ni deux, Jean-Yves prit une corde qui traînait à côté de lui, sauta à l’eau, fit un nœud autour de la queue du poisson pour le ramener. Résultat : il gagne le deuxième prix du concours : 800 000 CFP soit 6600 €…
Pas plus tard que la semaine dernière il a pêché un espadon qui faisait justement ce poids là. Mais n’allez pas penser que c’est exceptionnel pour lui, il pêche très souvent des thons pesant plus de cinquante kilos (il les ramène sur sa barque, il m’a d’ailleurs annoncé que la dernière fois sa barque coulait à moitié quand il a ramené ses deux thons rouges de 80 Kg et un espadon de 100 Kg).
Bon je pense qu’un autre de ces actes a contribué à sa réputation de "marteau". Dans un concours avec ses cousins, il a ferré un thon rouge d’environ 80 Kg (je ne me rappelle pas de tous les poids mais c'était un truc comme ça) et le ramenait sur le bord. Et quand il a été sur le point de le sortir au bord du bateau, l’hameçon se brisa.
Le poisson parta lentement sous leurs yeux (fatigué par son long combat). Ni une ni deux, Jean-Yves prit une corde qui traînait à côté de lui, sauta à l’eau, fit un nœud autour de la queue du poisson pour le ramener. Résultat : il gagne le deuxième prix du concours : 800 000 CFP soit 6600 €…
Il n’est pas fou, il est juste un peu téméraire.:)
Bon je ne raconte pas tout ça pour rien, je lui ai demandé si je ne pouvais pas venir avec lui et il a accepté !
Il a les pieds sur terre et il nous emmène pas dans sa barque(Kévin, un autre stagiaire qui travaille sur la biologie moléculaire avec qui je m'entends très bien, et moi) mais dans une espèce de gros chalutier (bateau de son cousin), un "bonitier" (sûrement relatif au "bonits" un poisson beaucoup pêché dans le coin). Je devrais partir quasiment la journée en mer, un Samedi. Alors je suis content.
Il a les pieds sur terre et il nous emmène pas dans sa barque(Kévin, un autre stagiaire qui travaille sur la biologie moléculaire avec qui je m'entends très bien, et moi) mais dans une espèce de gros chalutier (bateau de son cousin), un "bonitier" (sûrement relatif au "bonits" un poisson beaucoup pêché dans le coin). Je devrais partir quasiment la journée en mer, un Samedi. Alors je suis content.
Voilà, voilà.
mercredi 16 mars 2011
Deuxième prospection
Hier soir, je suis parti en prospection principalement pour prendre des photos de Macrobrachium lar, une autre espèce de chevrette de tahiti que j'avais vu quelques jours auparavant.
Donc je trouve la bestiole et je la prends en photo:
Je poursuis ma route dans la forêt et sur quoi je tombe ? Deux phasmes sur un plant de cocotier ! Je pense qu'il s'agit de Graeffea crouanii, espèce connue de l'île, même si le stade des spécimens trouvés (L1, L2) ne me permet pas de le garantir.
En prime vous avez droit à une photo de ma tête en prospection.
Il y a 11 h de décalage en moins par rapport à la France (quand il est 13h30 ici il est 0h30 en France).
Je suis à 10 km d'un petit super marché (Champion), on y va tous ensemble avec les autres stagiaires et mes collègues en "service civile".La vie est particulièrement chère (rien à voir avec la guadeloupe),après cela dépend des produits, mais par exemple, il n'y a qu'une seule variété de pomme de terre et elles sont horriblement chères.
Pour la monnaie ce sont des CFP (francs des Colonies Françaises du Pacifique) qui sont également présentes en Nouvelle-Calédonie, 100 f est l'équivalent de 80 ct d'€.
Les billets sont énormes, ils ne passent pas en largeur dans mon porte-feuille, je dois les plier en 4...
Je ferais une photo des billets et pièces, un de ces quatre.
Une dernière photo pour montrer le contraste montagne-mer, le temps était légèrement orageux:
Donc je trouve la bestiole et je la prends en photo:
Je poursuis ma route dans la forêt et sur quoi je tombe ? Deux phasmes sur un plant de cocotier ! Je pense qu'il s'agit de Graeffea crouanii, espèce connue de l'île, même si le stade des spécimens trouvés (L1, L2) ne me permet pas de le garantir.
En prime vous avez droit à une photo de ma tête en prospection.
Il y a 11 h de décalage en moins par rapport à la France (quand il est 13h30 ici il est 0h30 en France).
Je suis à 10 km d'un petit super marché (Champion), on y va tous ensemble avec les autres stagiaires et mes collègues en "service civile".La vie est particulièrement chère (rien à voir avec la guadeloupe),après cela dépend des produits, mais par exemple, il n'y a qu'une seule variété de pomme de terre et elles sont horriblement chères.
Pour la monnaie ce sont des CFP (francs des Colonies Françaises du Pacifique) qui sont également présentes en Nouvelle-Calédonie, 100 f est l'équivalent de 80 ct d'€.
Les billets sont énormes, ils ne passent pas en largeur dans mon porte-feuille, je dois les plier en 4...
Je ferais une photo des billets et pièces, un de ces quatre.
Une dernière photo pour montrer le contraste montagne-mer, le temps était légèrement orageux:
dimanche 13 mars 2011
Diverses photos
Donc voici les photos tant attendues de mon studio et de ma vue depuis ma terrasse :
Donc voilà mon studio mon lit sur la droite, un bureau également sur la droite, un placard, et ma terrasse.
Ma cuisine, gazinière et four.
La vue depuis ma terrasse, ce que vous voyez en bleu, c'est bien le Pacifique.
Journée surf !
Ce qu’il faut savoir c’est que le surfeur en général passe la majorité de son temps à attendre la "bonne" vague, c’est-à-dire assis sur sa planche, en tout cas c'est ce qu'il se passait quand j'y étais.
Bon moi j’ai fait du body-board : petite planche où quand on est très fort, on se met à genou au lieu d'être debout. Comme je ne parvenais même pas à rester dessus allongé (la planche glissait constamment), je ne risquais de me mettre à genou dessus. Après avoir failli mourir noyé à plusieurs reprises, j'ai cessé l'activité.
Mes deux collègues Kévin et Vincent, maîtrisent effectivement bien cette activité puisqu’ils ont fait plusieurs « take off » (quand tu te mets debout sur ta planche).
Bon ce matin, j'avais un peu de temps alors je me suis équipé "prospection"(pantalon, guêtre, chapeau;)) et j'ai tracé tout droit dans la forêt jusqu'en haut, 2 heures d'effort intensif...Il n'y avait aucun chemin.
La végétation se transforme peu à peu mais à la place des "patûrages" chez nous ce sont des champs de fougères de 1,5-2 m. de haut. C'était particulièrement éprouvant, d'autant plus que je n'avais pas de mâchette mais j'ai été récompensé par une vue sublime, je vous laisse admirer.
Alors le complexe de bâtiments que vous pouvez distinguez sur les deux dernières photos sont les structures de l'Ifremer.
Vous pouvez également voir les fameuses fougères qui m'ont donné tant de mal.
Autres informations, comme vous pouvez le voir sur la photo, il y a un trait blanc au large qui traverse toute la photo. En faite ce sont les vagues. J'avais parlé du lagon à certains d'entre vous sans trop savoir ce que c'est vraiment et maintenant je sais.
En faite, une barrière de récifs s'est formé au large et se trouve être un véritable "brise-vague", les vagues s'arrêtent à cette barrière et constitue cette trace que l'on peut voir sur la photo.
C'est aussi pour ça que les gens à Tahiti sont relativement à l'abri des tsnumanis, la barrière de récifs en limitent une grande partie, il n'y a aucune vague ou presque sur le littoral.
J'ai fait un peu de plongée dans le lagon et je peux vous dire que c'est absolument magnifique, c'est idiot de dire ça, mais ça fait vraiment pensé à un aquarium avec des poissons multicolores partout.
Donc voilà mon studio mon lit sur la droite, un bureau également sur la droite, un placard, et ma terrasse.
Ma cuisine, gazinière et four.
La vue depuis ma terrasse, ce que vous voyez en bleu, c'est bien le Pacifique.
Journée surf !
Ce qu’il faut savoir c’est que le surfeur en général passe la majorité de son temps à attendre la "bonne" vague, c’est-à-dire assis sur sa planche, en tout cas c'est ce qu'il se passait quand j'y étais.
Bon moi j’ai fait du body-board : petite planche où quand on est très fort, on se met à genou au lieu d'être debout. Comme je ne parvenais même pas à rester dessus allongé (la planche glissait constamment), je ne risquais de me mettre à genou dessus. Après avoir failli mourir noyé à plusieurs reprises, j'ai cessé l'activité.
Mes deux collègues Kévin et Vincent, maîtrisent effectivement bien cette activité puisqu’ils ont fait plusieurs « take off » (quand tu te mets debout sur ta planche).
J’ai aussi fait de la pirogue, c’est un certain « Mana » qui nous l’a prêté, un jeune tahitien qui bosse à l’Ifremer aussi. Les tahitiens ont un accent qui consiste entre autre à rouler les R, j’ai parfois un peu de mal à le comprendre mais ça va venir.
J’ai passé ¾ d’heure en forêt cette nuit, mais je n’ai rien trouvé .
La végétation se transforme peu à peu mais à la place des "patûrages" chez nous ce sont des champs de fougères de 1,5-2 m. de haut. C'était particulièrement éprouvant, d'autant plus que je n'avais pas de mâchette mais j'ai été récompensé par une vue sublime, je vous laisse admirer.
A mi-chemin
Un peu plus haut
Au sommet
Alors le complexe de bâtiments que vous pouvez distinguez sur les deux dernières photos sont les structures de l'Ifremer.
Vous pouvez également voir les fameuses fougères qui m'ont donné tant de mal.
Autres informations, comme vous pouvez le voir sur la photo, il y a un trait blanc au large qui traverse toute la photo. En faite ce sont les vagues. J'avais parlé du lagon à certains d'entre vous sans trop savoir ce que c'est vraiment et maintenant je sais.
En faite, une barrière de récifs s'est formé au large et se trouve être un véritable "brise-vague", les vagues s'arrêtent à cette barrière et constitue cette trace que l'on peut voir sur la photo.
C'est aussi pour ça que les gens à Tahiti sont relativement à l'abri des tsnumanis, la barrière de récifs en limitent une grande partie, il n'y a aucune vague ou presque sur le littoral.
J'ai fait un peu de plongée dans le lagon et je peux vous dire que c'est absolument magnifique, c'est idiot de dire ça, mais ça fait vraiment pensé à un aquarium avec des poissons multicolores partout.
samedi 12 mars 2011
Alerte Tsunami ! + autres trucs.
Donc hier matin, j’attendais patiemment mon collègue pour aller à la pêche (vers 4h du matin) quand une alarme très forte a sonné. J’ignorais ce que c’était jusqu’à ce que le gardien passe nous réveiller et m’expliquer qu’ « aller pêcher ne serait pas possible »…et que cette alarme était en fait une alerte au tsunami.
L’ensemble du personnel de l’ifremer s’est réuni à la cafétéria (plus ou moins en hauteur) en attendant le fameux tsunami. Comme vous devez le savoir, un gigantesque séisme a sévi au Japon créant une vague d’apparemment 18 m.
Bon je vous rassure tout de suite, on a attendu pendant 3 h à la cafétéria sans que rien ne se passe (il attendait une vague de 2 mètres puis 70 cm puis 50 cm à 6h55). Un type m'a avoué qu'ils étaient régulièrement réveillé par cette alarme mais qu'ils ne voyaient jamais "la queue d'une vague".
Donc j’en ai profité pour aller me promener dans la forêt juste devant mon studio, repéré les lieux pour ce soir.
Ce même jour un bateau faisant le tour du monde en filmant un tas de truc s'est arrêté à l'IFREMER pour faire un documentaire et un gros buffet était organisé par la suite.
Malheureusement le décalage horaire a eu raison de moi, j'ai loupé la fête, j'ai voulu me reposer 2 min sur mon lit, et je me suis réveillé quand tout était terminé.:)
Le soir même, on était encore invité chez Julie, soirée bien arrosée, j'étais pas assez frais pour aller prospecter en forêt.:)
Aujourd'hui, une après-midi surf est prévu à Papeeno...
Premier jour au centre
Le décalage ne se fait pas trop ressentir même si à l’heure où je tape ceci, il n’est que 21 h et que je suis vraiment très fatigué. Le premier jour a vraiment été le paradis, je travaille avec plusieurs personnes sur la crevette dont une jeune fidjienne et un jeune brésilien, qui se débrouillent tous deux très bien en français.
J’ai visité un peu les lieux et c’est vraiment plaisant d’être dans une structure de ce type avec une ambiance comme celle-là. Les gens sont très gentils. Jean Gogueneim m’a fait visiter les lieux avec beaucoup de sympathie. Je me suis déjà un peu familiariser avec les gardiens.
Comme je le prédisais, beaucoup de gens ici prépare une thèse c’est le cas du brésilien qui est une véritable pointure dans le milieu des crevettes (avec notamment déjà, à seulement 28 ans, plusieurs publications à son actif avec les meilleurs scientifiques du monde) et qui maîtrise portugais, espagnol, anglais, français…
J’ai quasiment passé ma journée avec lui en lisant de la bibliographie tout en lui posant des questions.
Comme je le prédisais, beaucoup de gens ici prépare une thèse c’est le cas du brésilien qui est une véritable pointure dans le milieu des crevettes (avec notamment déjà, à seulement 28 ans, plusieurs publications à son actif avec les meilleurs scientifiques du monde) et qui maîtrise portugais, espagnol, anglais, français…
J’ai quasiment passé ma journée avec lui en lisant de la bibliographie tout en lui posant des questions.
Le repas à la cafétéria… ! Exceptionnel, digne d’un très bon restaurant…En entrée une salade, plat principal du riz mélangé avec quelques légumes et diverses épices, et du thon (j’ignore comment il était préparé, il semblait cru).
C’est clair que c’est un des meilleurs trucs que j’ai jamais mangé même si c'était mon premier casse-dalle après les 20h d'avion et ses "excellents repas" cela a pu jouer…Bref pour 2,85€ le repas, il est évident que je ne vais pas m’en priver pendant ces 6 mois.
J’ai déjà fait bien connaissance avec les autres « jeunes » du centre puisque je reviens tout juste d’une soirée pizza réunissant quasiment tous les secteurs d’étude (huîtres perlières, crevettes, platax (un poisson de là-bas), et également un type qui bosse sur les hydroliennes). Il est évident que ça risque d’être intéressant par la suite.
Demain matin, levée 5h00, je vais pêcher avec un des types de l’entreprise.
Bon première fois que je ressens vraiment le décalage horaire, ce matin à 3h30-4h je tournais dans mon lit. Du coup je me suis levé pour rangé mes affaires et écrire ça.
Les nombreux coqs de l’île chantent déjà. Ici beaucoup de poules et de chiens errants.
Il y a 5 studios les uns à côté des autres, 3 sont occupés. Mon voisin (je suis dans le studio n°2 et lui dans le n°3) se prénomme Kévin, il est là pour 6 mois et est arrivé il y a une semaine (autant dire qu’on sera ensemble longtemps), il est en Master II à Montpellier sur la biologie moléculaire.
Vincent est arrivé en même temps que moi et est là pour 10 semaines, il est en 3ème année de licence de biologie marine. Il la passe à Anglet, sud-ouest de la France, mais est originaire de la Réunion.
Vincent est arrivé en même temps que moi et est là pour 10 semaines, il est en 3ème année de licence de biologie marine. Il la passe à Anglet, sud-ouest de la France, mais est originaire de la Réunion.
Ils sont tous les deux très sympathiques et semblent plutôt motivés pour faire plein de choses (peut-être mis à part allé pêcher à 5h00 du matin…), notamment du surf, activité qu’ils semblent maîtriser tous les deux.
Ah oui celui avec qui je vais pêcher se nomme Jérémy, il travaille en « VAT » ? (service civile) sur l’huître perlière, il a un master international, passé au Chili et est donc bilingue (espagnol).
Hier nous étions invités (pizza) chez une certaine Julie, elle a passé un Master à Montpellier, et m’a certifié qu’une bonne partie des gens de sa classe venait de Poisy… ! Elle est également en service civile et bosse sur le platax.
Déroulement du voyage/ Arrivée à Tahiti
Globalement le voyage s’est bien déroulé, seul problème, la douane américaine…
Elle a été bien fidèle à leur réputation puisque chaque personne descendant de l’avion est pris en photo, oui oui pris en photo ! Après ça la prise de chacune des empreintes digitales paraissait normale.
J’ai pu marcher (courir) quelques minutes dans Los Angeles puisqu’il fallait sortir de l’aéroport pour accéder à notre porte d’embarquement et que nous étions en retard (cause : la douane bien sûr).
Lorsque j'ai "traversé" Los Angeles, j'ai constaté que la Californie est bien comme on la voit dans les films, assez sec, quelques arbres par ci par là et essentiellement des palmiers, des grosses bagnoles américaines.
L’avion est finalement parti en retard et arrivé en retard (23h12).
Il faut le dire, le trajet était quand même particulièrement long (11h30 + 8h30 de vol). Entre Los Angeles et Paris, j’étais à côté d’une Ch’ti très sympathique, la quarantaine, voyageant pas mal. L’avion était un mixte de nombreuses nationalités, avec notamment des italiens et des allemands.
L’aéroport de Tahiti est assez réduit en taille donc ça n’a pas été très compliqué d’en sortir.
A notre arrivée, après avoir traversé le tarmac de pour rentrer dans l’enceinte de l’aéroport, deux tahitiens nous attendaient en jouant du ukulélé et en chantant, c’était très beau, ainsi que deux tahitiennes (magnifiques) qui distribuaient des fleurs…ambiance de rêve…
Les deux personnes qui nous attendaient (oui nous puisqu’un deuxième stagiaire était dans le même avion que moi, je ne le savais évidemment pas), étaient des jeunes en service civile à l'Ifremer. Nous avons eu droit à notre collier de fleur chacun comme la tradition l’impose.
Mon studio est fantastique, un peu en amont du centre de l’ifremer sur une colline, il comporte une terrasse avec vue sur le large. J’ai la salle de bain la cuisine un lit super ( ;), le rêve quoi...!
Mon studio est fantastique, un peu en amont du centre de l’ifremer sur une colline, il comporte une terrasse avec vue sur le large. J’ai la salle de bain la cuisine un lit super ( ;), le rêve quoi...!
Les photos arriveront.
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